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Après consultation, ESH Médias va réduire de moitié les licenciements

Voici trois semaines, le Groupe ESH Médias annonçait la suppression d’au maximum 40 postes afin de réduire quelque 4 millions de frais fixes annuels. Après consultation, ce nombre de départs non volontaires ne devraient être que de 27.

Les collaborateurs ont pu faire part de leurs idées et propositions pour éviter certaines réductions prévues ou les atténuer. La Direction générale et le Comité de Direction ont examiné avec la plus grande attention les différentes initiatives proposées. Ainsi, grâce à des non- remplacements de postes vacants, des départs volontaires et des adaptations organisationnelles, le nombre de licenciements a pu être significativement revu à la baisse. Dans les prochains jours, 27 licenciements (dont 6 au sein des rédactions) seront prononcés ; les collaborateurs concernés bénéficieront de mesures d’accompagnement.

La Direction tient à remercier les collaboratrices et collaborateurs pour leurs propositions concrètes et pour la qualité de leur collaboration durant la phase de consultation. Elle tient également à rappeler l’importance de ce plan de rationalisation pour assurer la pérennité de l’entreprise et lui permettre d’investir à long terme dans son développement.

La réaction de Syndicom
Ce syndicat déplore ces licenciements qui portent atteinte au journalisme et à l’industrie graphique. syndicom salue toutefois que l’engagement du personnel dans la procédure de consultation a permis de réduire de 40 à 27 le nombre de licenciements et d’améliorer le plan social.

Stéphanie Vonarburg, vice-présidente de syndicom et responsable du secteur Médias, déclare: « Cela atténue les conséquences pour les personnes concernées. Cette amélioration n’a été obtenue que parce que les employés de tous les domaines tels que les rédactions et le prépresse ont fait preuve d’une solidarité entre secteurs et affiché une volonté de coopérer. Nous devons continuer à œuvrer pour la solidarité entre tous les travailleurs et travailleuses des médias. Ceci afin de renforcer les droits collectifs et individuels.»

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