Les Chiffres

BSW : classement agences 2014

Le BSW a présenté fin novembre son classement annuel des agences ainsi qu’une nouvelle étude sondant l’humeur des agences et des annonceurs. Pour leur grande majorité, l’année 2014 s’annonce positive.

Le classement des agences média BSW n’a guère changé, la plus grande société demeurant Omnicom Media Group Schweiz qui a même vu ses effectifs augmenter de onze personnes par rapport à 2012. Par contre l’ancien numéro 2, ZenithOptimedia, a nettement perdu du terrain. Même si elle ne fait que reculer d’une place derrière MediaCom qui se classe ainsi seconde, la diminution du nombre d’emplois (53 contre 70 en 2012) en dit long. Deux agences romandes (Mediatonic et MEC Switzerland) se classent même parmi les dix premières, Mediatonic ayant progressé d’une place alors que MEC a légèrement reculé. Tandis que Konnex a disparu du top 10, la bâloise The Whole Media est passée de la 12e à la 10e place.

Saatchi perd 5 places
Dans la catégorie des agences de publicité et de communication, on remarque avant tout que Publicis, qui est en tête du palmarès, a supprimé 15 emplois depuis 2012. Et Saatchi & Saatchi, qui est dans le top 10 l’une des trois agences (également) implantées en Romandie, a cédé beaucoup de terrain, glissant de la 5e place à la 10e et comptant à ce jour huit collaborateurs de moins que l’an passé. Seule l’agence zurichoise Blue Spirit souffre d’une perte de réputation similaire, passant de la 22e à la 28e place. Plus loin sur la liste, Serranetga (Zurich) a par contre effectué une très belle progression, l’ancien numéro 32 ayant, en un an, réussi à grimper au 18e rang (+ 10 collaborateurs) !

Des annonceurs généreux…
Le BSW et l’université de Saint-Gall ont procédé conjointement à une étude de l’humeur de la filière en écrivant à 1 200 responsables de la communication (soit plus de 500 entreprises) et à l’ensemble des CEO des agences BSW. Résultat : pour 2014, les deux tiers des annonceurs prévoient d’investir autant, si ce n’est plus, dans la communication. Près d’un tiers des fonds ira à la publicité classique (télévision, radio, presse, publicité extérieure et cinéma), 15 % à la communication numérique, 11,6 % à la publicité directe et 8,1 % à la promotion des ventes, alors que conseil stratégique et mesure de l’efficacité concentrent déjà 5 % environ. 82 % de tous les annonceurs ont indiqué vouloir investir encore plus, en 2014, dans la communication en ligne. Pour les trois années à venir, le principal défi sera pour eux la complexité toujours plus grande des canaux (72 %), le développement technologique (65,3 %) et l’indifférence croissante du public cible (92 %).

… et des agences dubitatives
Les agences voient elles aussi les choses de façon positive, d’autant plus que l’humeur des clients est au beau fixe. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’elles comptent sur une augmentation du bénéfice brut qui n’a cessé de diminuer depuis plusieurs années et demeure sous pression – une autre conséquence des exigences toujours plus complexes auxquelles les prestations des agences doivent satisfaire, sans oublier la demande de délais de livraison toujours plus brefs et de tarifs toujours plus bas. Mais pour Nadine Borter, présidente de BSW, les agences sont déjà pressées comme des citrons et « elles ont atteint leurs limites ».
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