Le tournage d’une nouvelle série romande vient de démarrer dans le canton de Fribourg. Ecrite et réalisée par Anne Deluz, Bulle met en scène une famille ordinaire, en apparence… Six épisodes de 52 minutes qui suivent chacun l’intimité d’un membre de la famille Aubert, dont l’équilibre se rompt avec la maladie d’Alice, interprétée par Elodie Bordas. A ses côtés, les actrices Claudia Cardinale et Suzanne Clément. Six semaines de tournage cet hiver et six ce printemps à Bulle pour cette saga familiale coproduite par la RTS et Intermezzo Films à découvrir en 2020 sur le petit écran.
Dans sa volonté d’intensifier la production de fictions romandes, la RTS se réjouit du début de tournage de sa nouvelle série originale, Bulle. Du 11 décembre au 21 janvier puis du 29 avril au 31 mai, Anne Deluz tourne justement à Bulle et dans ses environs une fiction de 6×52’ qui questionne notre identité et notre place au sein de la famille.
Bulle, petite ville suisse en pleine mutation industrielle, située au pied des Préalpes fribourgeoises. C’est dans ce décor de carte postale, cette bulle protectrice et consensuelle, que vit la famille Aubert dont l’équilibre explose brutalement lorsque ses membres sont confrontés à la maladie d’Alice, 35 ans. C’est une onde de choc qui crève la bulle dans laquelle chacun s’est installé et qui fait resurgir le passé, réel, fantasmé ou occulté par amour. Toute la famille est alors obligée de s’ouvrir, non seulement au présent et à l’avenir, mais à l’étranger et l’étrangeté.
Ecrit par Anne Deluz avec Lorène Delannoy, Stäle Steinberg et Béatrice Guelpa, cette série se construit autour d’un personnage par épisode, avec un récit qui se développe chronologiquement. Une plongée au cœur de l’intimité de six membres d’une famille dont les rôles sont joués par Claudia Cardinale, Suzanne Clément, Elodie Bordas, Nicolas Bridet, Antoine Basler et le jeune Axel Rouèche.
La maladie d’Alice atteint chaque membre de cette famille à sa manière, ébranle les certitudes, déplace les rôles, obligeant les uns et autres à questionner sa relation à l’autre. Une maladie qui fait éclater au grand jour les non-dits, les rancœurs et les espoirs. Lorsque la bulle protectrice dans laquelle chacun évolue vole en éclat, le fragile équilibre composé de petits arrangements bienveillants avec la vérité et le passé en est bouleversé.
C’est la ville de Bulle, en pleine mutation, qui a été choisie par la réalisatrice pour décor de cette nouvelle série. Un cadre contrasté où les vaches paissent paisiblement à côté des usines en expansion, où les fermes d’antan côtoient les immeubles modernes, où les signes d’une époque en bousculent une autre. Un contraste qui résonne avec les protagonistes et la transformation qu’on ne maîtrise pas et qui s’accélère. Une série à découvrir en 2020 sur la RTS.