Seule certitude, le festival de Cannes est un chef-d’oeuvre en péril. Trop de Lions distribués, trop de catégories, moins de travaux enregistrés (comment payer 800 $ pour une campagne qui n’a pas rapporté beaucoup plus ?), un Palais des Festivals vétuste sans free wifi, un prix de l’hébergement prohibitif contrôlé par les organisateurs. Même constat pour ce qui est des participants, sur les 10’000 attendus, seuls 4000 avaient fait le voyage. Et dans la salle de presse, les quelques journalistes dont les médias avaient encore consentis au déplacement doutaient de pouvoir revenir l’an prochain. La crise en somme !