Pourquoi ce travail est-il pertinent pour Glass : Le Lion du changement ?
La campagne « Knock Knock » est née de l’idée que le faible taux de signalement des cas de violence domestique n’était pas dû au fait que les victimes ne voulaient pas, mais plutôt qu’elles étaient incapables de signaler les faits.
La campagne cible spécifiquement les victimes de violence domestique qui ne peuvent pas parler à la police parce qu’elles se trouvent dans le même espace que leur agresseur. La réponse directe de l’appelant et son engagement sont des éléments clés de cette campagne.
Contexte
Au cours des huit dernières années, la violence domestique a augmenté de 718 % en Corée du Sud. Mais seulement 2 % des cas sont signalés à la police. La raison en est que les victimes sont incapables de parler parce qu’elles se trouvent dans le même espace que leur agresseur. Comment la police peut-elle aider une victime qui ne peut pas parler ?
Pendant la pandémie, les rapports sur la violence domestique ont augmenté dans le monde entier, mais en Corée, ils ont diminué. Les données montrent que plus de 80 % des victimes de violence domestique sont des femmes, et l’analyse des experts a conclu que ces femmes victimes n’étaient tout simplement pas en mesure de signaler leurs abus parce qu’elles se trouvaient dans le même espace restreint que leur agresseur.
Dans un environnement où il est beaucoup plus difficile de dénoncer les abus, « Knock Knock » est une solution durable qui résout le problème en permettant aux victimes, essentiellement féminines, d’appeler à l’aide sans paroles, les aidant ainsi à reprendre le contrôle d’une situation dans laquelle elles n’auraient jamais dû se trouver.
L’idée créative
Inspirés par le code Morse, nous avons créé une solution permettant aux victimes en danger d’alerter la police sans dire un mot. Après avoir composé le 112*, il leur suffit d’appuyer deux fois sur n’importe quel numéro pour qu’un lien leur soit envoyé. Cela permet à la police de suivre la situation grâce à la caméra de l’appelant, de localiser l’appelant sans demande de LBS et de discuter secrètement avec lui grâce à une application.
de discuter secrètement avec lui par le biais d’une application déguisée en page de recherche Google, de sorte que l’auteur de l’infraction ne s’en aperçoive pas. La police peut ainsi prendre des mesures immédiates et précises.
*112 est un numéro d’appel d’urgence sud-coréen, similaire au 911.
La stratégie
Ce nouveau moyen d’alerter la police a été porté à la connaissance du public par l’intermédiaire des chaînes de beauté, des salons de manucure et de coiffure et d’autres lieux fréquentés par les femmes.
En outre, le « Toc Toc » est également devenu une solution pour les personnes défavorisées. Par exemple, une personne sourde en situation d’urgence ne peut pas simplement téléphoner à la police, mais grâce à « Toc Toc », elle peut se protéger. L’actrice coréenne sourde So Byul Lee a soutenu la campagne.
L’exécution
Ce nouveau type d’appel d’urgence a été présenté à 4 800 agents de police dans tout le pays. La campagne a été présentée sur la chaîne YouTube du gouvernement coréen et sur son blog officiel, et a été largement diffusée par voie d’affichage dans les commissariats de police et les bureaux du gouvernement dans tout le pays.
Après le lancement de la campagne, 5 749 liens ont été envoyés à des appelants en situation d’urgence et « Toc Toc » est devenu officiellement un appel d’urgence en Corée du Sud.
Décrire les résultats / l’impact
- 4 800 agents de police : formés pour répondre à l’appel « Toc Toc ».
- 5 749 fois : un lien a été envoyé aux appelants en situation d’urgence
- Reconnaissance officielle : En tant qu’appel d’urgence au 112 en Corée
- Couverture médiatique étendue : toutes les grandes chaînes d’information du pays en ont parlé.
- 237M : Impression
La campagne « Knock Knock » est une idée qui exploite le smartphone – un appareil que presque tous les Coréens possèdent – comme moyen d’appeler la police à l’aide dans une situation d’urgence.
La caméra du téléphone de l’appelant devient un canal médiatique qui transmet des séquences vidéo en direct de la scène, et l’appelant peut secrètement discuter avec la police par le biais d’une application déguisée en page de recherche Google sans que l’agresseur s’en aperçoive.
Une stratégie médiatique a également été appliquée pour promouvoir la campagne. La campagne « Knock Knock » a été introduite par l’intermédiaire des influenceurs beauté de YouTube, des salons de manucure et de coiffure et d’autres lieux principalement fréquentés par notre public cible féminin.