L’auteure de l’article s’est faite passer pour une personne demandant de l’aide suite à cette grossesse non désirée et extra-conjugale. Selon le Conseil de la presse, la journaliste était légitimée à prendre une fausse identité afin de pouvoir décrire le plus authentiquement possible la séance de conseils. C’est d’autant plus vrai que la Fondation a pu s’exprimer dans le même article de façon approfondie et compétente sur le contenu de la recherche sous couverture.
Règles du jeu
Quand est-ce qu’un membre d’un média en droit de devenir l’acteur d’une recherche sous couverture ? « Exceptionnellement », estime le Conseil de la presse. « L’intérêt public pour les enquêtes doit être prédominant mais il est clair que le journaliste ne doit pas avoir le moyen d’obtenir les informations par une autre voie. Enfin, la proportionnalité entre l’atteinte à la sphère privée et l’intérêt du public à cette information doit être respectée.