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Delarze Marketing & Communication : Cheffe d’orchestre

Dotée d’une expérience en entreprise et en agence, Monique Delarze a choisi de créer sa propre structure. Ses clients : des PME qui n’ont pas à l’interne de département communication et marketing.

Lorsque l’on a été aux commandes du marketing d’un groupe industriel et que l’on a travaillé dans une agence, on a la chance de connaître toutes les ficelles du métier. Ainsi lorsqu’en 2004, Monique Delarze doit se décider entre indépendance et salariat, elle considère qu’elle est enfin prête à voler de ses propres ailes. Son premier mandat, le lancement de la start-up Koocook.com, lui fait réaliser à quel point il y a une niche inexploitée en Suisse romande : les startups et les PME qui ne disposaient pas (et ne disposent toujours pas plus) de ressources internes pour gérer leur marketing et leur communication. « Je me suis donc profilée comme chef d’orchestre capable de chapeauter des opérations ponctuelles comme d’assurer un coaching régulier mais externe. » Au menu des prestations proposées : la stratégie marketing et communication, les études de marché, l’identité visuelle, la création de sites internet (organisation, contenu et ligne graphique), l’édition, la publicité, l’événementiel et les relations médias.

« J’aime mon travail »
Des domaines de compétences très variés qui offrent un champ professionnel très riche. Ainsi, entre le mandat média pour la Brussels Antiques & Fine Arts Fair, l’organisation des 100 ans de l’école Lémania, la réalisation du corporate des Transports Publics de Morges ou la conception d’une opération de recherche de fonds pour l’association Pro Senectute Vaud, point de routine. « J’adore mon travail ! Aujourd’hui, je ne me verrai plus travailler en agence, on n’a pas cette vision globale. » Le corolaire à cette liberté d’action: une charge de travail conséquente pour une seule personne. « Heureusement que je peux compter sur un réseau de prestataires très professionnels et fiables. »
Quid du web ? « Pour ce qui est des sites, je travaille avec des agences spécialisées. C’est en matière de web 2.0 que je suis encore assez spectatrice. Si j’aide les entreprises qui souhaitent avoir une présence sur la Toile, je suis encore en phase d’observation quant aux réseaux sociaux. Tous mes clients ont-ils vraiment besoin d’une page Facebook ou d’un compte Twitter ? Je suis partagée, car au fil de mes contacts je m’aperçois que beaucoup ne sont pas prêts à franchir ce pas. Mais en suivant cette évolution, je ne peux rester indifférente…. »

Le marché romand
Pourquoi changer lorsque tout va bien ? « C’est une des réalités de notre marché qui ne connaît pas vraiment la crise. Les problématiques qui concernent les PME comme les startups ont plus trait au positionnement et au développement de ces structures qu’à la chute de leur chiffre d’affaires. La proximité avec ces entreprises me permet d’avoir une vision plus concrète de leurs attentes. »

Une méthode en 5 étapes
• 1: Grâce à sa vision venant de l’extérieur, l’agence va d’abord rassembler toutes les informations nécessaires à l’aide du questionnaire spécifique qu’elle a mis au point. L’objectif : dresser un inventaire précis de la situation de l’entreprise, ses objectifs et ses contraintes, un bilan de sa communication, un topo de son marché et de son environnement.
• 2 : Redéfinir un cadre dans lequel il sera possible de construire ou de réajuster la communication et certains éléments de marketing : recommandations stratégiques, définition d’objectifs et des cibles, pondération budgétaires, etc.
• 3 : Définir un programme concret de mesures à mettre en place, les chiffrer et les planifier sur le court et le moyen terme (généralement sur 3 ans).
• 4 : Concrétiser ces mesures pour le client (rédaction, création, réalisation, production, contacts, fichiers, direction des projets, suivi des budgets et plannings, etc.), pour le décharger aussi de ces tâches.
• 5 : Suivre les effets des nouvelles mesures mises en place, corriger et poursuivre.

 

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