Quand j’ai lu cette news… j’ai cru qu’il s’agissait d’un canular !
Et non, il s’agit d’un postulat du politicien vaudois Daniel Curnier (Les Verts) qui demande que l’on remplace les vidéos de promotion des activités lausannoises projetées dans les bus par des images fixes, afin de laisser des moments de «respiration numérique» à la population, notamment les enfants.
S’est donc sous le titre «Bus TL: baisser le ton d’un (é)cran», que cet élu veut mettre en garde contre l’exposition aux écrans. Que le temps d’exposition aux vidéos et aux réseaux sociaux soient une vraie question sociétale en raison des contenus de ces plateformes, en quoi les publicités qui sont diffusés sur le réseaux des TL sont nocives pour la santé publique ? D’autant, comme la rappelé la municipale Marisa Maurer Putallaz (PLR) «si Lausanne renonçait aux images animées, ce serait schématiquement sur un septième du 50% de temps d’images dévolus aux communes. »
Dont les messages sont principalement dévolus à la prévention contre toutes sortes d’addictions, la récrimination de comportements nocifs ou l’interdiction de toute sorte de discriminations… et qui sont, faute de moyens, plutôt des enfilades d’images que des vidéos!
Et pendant que ces bambins seront privés de ces messages… ils auront tout loisir de regarder leurs portables ou d’emprunter ceux de leurs parents pour jouer à des jeux addictifs ou suivre des contenus abrutissants.
Et pourquoi ne pas interdire les portables dans les transports publics ?
Au final, ce postulat a été accepté par 31 voix pour, 28 voix contre et 3 abstentions. Non seulement les vidéos de promotion soient des images fixes mais… comme on pouvait l’imaginer que les publicités commerciales en fassent autant. Bonne chance aux TL pour recalculer le prix de ses espaces publicitaires !