Sans conteste, 2021 sera l’année de tous les investissements ! Jamais autant d’argent ne sera investit pour conquérir le lecteur/internaute romand.
Ringier va arriver en septembre prochain avec la version francophone du Blick.ch tout en vendant Le Temps à la riche Fondation Aventinus, qui va également reprendre toutes les parts du site Heidi.news. AZ Medien lancera son site Watson en français en mars, Et Tamedia a commencé à déployer des forces sur sa plateforme 20 minutes. C’est du jamais vu ! Sans oublier les titres du groupe ESH Médias et ceux encore indépendants de la presse régionale.
Tant d’acteurs pour un si petit coin de pays. Comment survivront-ils ? Si Syndicom se réjouit de voir sortir les titres Le Temps et Heidi.news de la logique du profit (pour autant que cela soit vrai, cf : l‘article du le rachat du Temps), tous les autres acteurs vont devoir se partager un magot publicitaire qui risque d’être très mal en point suite à une année 2020 des plus chaotique. Serons-nous débarrassés du Covid au premier semestre 2021 ? Personne n’a la réponse. Et donc personne ne sait comment se comporteront les annonceurs.
Si l’on en croit par les actuelles pratiques des régies publicitaires, où les rabais les plus fous sont désormais de mise tant l’inventaire publicitaire est pléthorique, les entreprises convalescentes de 2021 vont certainement s’habituer aux tarifs de fin 2020. Comment survire dans un tel contexte ? Et chacun de se dire que les aides étatiques directes ou indirectes (selon sa philosophie) pourraient venir sauver un marché en total surchauffe. Mais pour réussir à les obtenir, tous ces éditeurs doivent encore se mettre d’accord sur quel modèle doit être subventionné ? Le traditionnel avec version papier avec site à entrée payante ou celui 100% numérique et gratuit ?
La réponse à la fin 2021…