La tendance de l’utilisation mobile d’Internet est bien installée Le Rapport Mobile de Net-Metrix recueille le développement de l’utilisation d’Internet via divers types d’appareils mobiles : on compte parmi les Small Screen Device (SSD) les téléphones mobiles capables de se connecter à Internet, les smartphones ainsi que les lecteurs MP3 ou les appareils avec des écrans aux dimensions similaires (par ex. iPod, PDA, organiseur personnel) qui permettent d’utiliser des contenus Internet. Par ailleurs, les Tablet-User englobent les personnes qui surfent sur le Net avec des tablettes ou des readers eBook. Le Rapport Mobile ne vise donc pas, par conséquent, la possession même de l’appareil ou l’utilisation générale de l’appareil, mais bien l’utilisation d’Internet. La comparaison de la tendance du Rapport Mobile montre, depuis son existence, un développement positif : le groupe des SSD-User a dépassé, depuis, le seuil des 3 millions (3,2 Mio) pour atteindre, aujourd’hui, 60 % des utilisateurs Internet, suisses. Cela correspond à une augmentation de 8 %, depuis la dernière étude, il y a six mois et à un doublement depuis la première étude en 2010.
Le groupe des SSD-Heavy-User, donc celui des personnes surfant quotidiennement ou presque quotidiennement sur Internet avec des smartphones et autres, a augmenté de manière encore plus significative : en l’espace d’une demi-année, ce groupe a vu sa croissance passer de 1,9 Mio à 2,2 Mio pour atteindre le nouveau niveau de 40 % des utilisateurs en ligne suisses. Depuis la première enquête en 2010, cette part a triplé. Toujours est-il que la plus grande croissance relative est celle affichée par les Tablet-User : avec une part de 18 %, ils totalisent aujourd’hui 965 000 personnes et franchissent ainsi la barre du million. Au cours de ces six derniers mois, on enregistre une croissance de 22 % et depuis la première enquête en 2010, le remarquable facteur 17. Étant donné que les ventes de Noël ne tombaient que partiellement dans la période de l’enquête, on est en droit de supposer que les parts aujourd’hui sont encore plus élevées.