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« Espèce Menacée » : le tournage de la nouvelle série de la RTS a démarré en Valais

Jusqu’au 11 août, le réalisateur Bruno Deville, qui a coécrit la série avec Léo Maillard et Marina Rollman, dirigera une équipe de près de 200 personnes pendant les 50 jours de tournage de cette coproduction suisse. La station d’Anzère et ses environs serviront principalement d’arène. Quelques scènes seront tournées à Crans-Montana et sur le glacier du Rhône.
Dans Espèce menacée, les emblématiques Alpes deviennent le théâtre d’un affrontement entre les forces de la nature et l’humain. La série mélange les genres, de la comédie du remariage à l’enquête, en passant par le récit initiatique. « Espèce menacée est un projet excitant en termes de tonalité, parce qu’il offre une belle occasion de nous emparer des motifs de la comédie et du drame, et de les faire se croiser, les optimiser et les pousser dans le rouge », expliquent Bruno Deville, Léo Maillard et Marina Rollman.

Pitch
Surplombant Excelsior, station alpine sans neige, un glacier est sur le point de s’effondrer. L’histoire repose sur un coupleTiffany (Émilie Charriot) et de Victor (Vincent Veillon) au bord de la rupture et face à un choix : se réinventer ou rompre.  Au village, dans le tourbillon du Carnaval, des demoiselles d’honneur recherchent Solange (Sodadeth San), une future mariée en burnout qui a disparu. Dans les bois, un stage pour hommes à la virilité malmenée est détourné par Virgile (Vincent Kucholl), ex-star du freeride prêt à tout pour changer l’eau en « or blanc » et qui va entraîner les stagiaires dans une improbable chasse au trésor.

 

Victor, qui tente une reconversion en coach de vie, est chamboulé par son frère Virgile (Vincent Kucholl), empêtré dans de sombres affaires. Les frères conflictuels partent à la recherche d’un butin égaré, emmenant avec eux une fine équipe d’hommes en quête d’une nouvelle forme de virilité non-toxique : c’est le « Cercle de la Marmotte » avec Thomas (Thomas Wiesel), Brice (Baptiste Gilliéron) et Camille (Yoann Blanc).

Au fil des épisodes, les deux groupes se mêlent, tout comme leurs trames dramaturgiques, pour ne raconter qu’une seule et grande comédie de mœurs. La fiction évoque leur vide existentiel et s’interroge sur la possibilité de chacun d’entre nous de réécrire son histoire. La co-autrice Marina Rollman fait également une apparition en Venla, copine finlandaise écolo du glaciologue beau gosse Karl (Alexandre Kominek). Cette montagne, tous la partagent, s’y perdent, s’y retrouvent.

Tous tirent leur puissance comique du fait qu’ils adhèrent complètement à la folie de leurs personnages volontairement caricaturaux. « Nous avons la chance de pouvoir déployer un humour « bipolaire », autant burlesque que profond, grinçant et généreux, qui raconte la mutation complexe dans laquelle nos sociétés se trouvent. Capter, avec notre galerie de personnages névrosés et émouvants, ce sentiment d’être décalés, ambigus, incohérents. Décrypter l’ivresse universelle de vouloir changer de vie et l’incroyable aptitude humaine à passer à côté du bonheur », concluent les trois coauteurs.

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