Telle est du moins la prédiction qu’a fait le président du directoire de Publicis Arthur Sadoun cette semaine. Le successeur de Maurice Lévy s’attend à une vague de rapprochements entre les cabinets de conseil et les agences publicitaires. La raison ?la nécessité de proposer de se transformer en « psychiatre » pour leur client. Le terme peut paraître excessif mais les marques doivent aujourd’hui imaginer comment elles peuvent survivre à la digitalisation de leurs services et produit tout en communiquant auprès d’un public soit très captif, soit hors de leur zone d’influence.
Cette situation a amené depuis plusieurs années, les grands noms du conseil – Accenture, PwC, IBM ou Deloitte – à marcher sur les plates-bandes des publicitaires et vice-versa. Résultat, un publicitaire romand n’hésitait pas à résumer la situation : « on se retrouve à pitcher contre des consultants, des photographes au même titre que des agences de communication. »
Le tout technologique fait également entrer les agences web dans la danse. La spécialisation des métiers s’accompagne par conséquent d’une multiplications de conseils et… de la facture. L’intégration semble par conséquent inévitable.