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Gabriel Monnet, lauréat du Prix Sept du photojournalisme suisse 2021

Présidé par le photographe fribourgeois Bruno Maillard, le jury du premier Prix Sept du photojournalisme suisse 2021 a tranché. Parmi la vingtaine de projets photographiques présentés à l’occasion de ce concours unique dans notre pays, il a choisi de récompenser le travail de Gabriel Monnet.

Actuellement en quatrième et dernière année d’apprentissage de photographe au Centre d’enseignement professionnel de Vevey, Gabriel Monnet succède à Arunà Canevascini en 2017, Elsa Guillet 2018 et Svetlana Holzner en 2019. Le prix n’a pas pu être remis en 2020 à cause de la pandémie de coronavirus.

En plus du prix d’une valeur de 1’500 francs, Gabriel Monnet s’est vu confier la réalisation d’un portfolio inédit pour l’un des partenaires du Prix Sept de photojournalisme suisse, les Transports publics fribourgeois.

© Gabriel Monnet

Storytelling photographique
Intitulé «92%», le récit de ce tout jeune photographe vaudois – il aura vingt ans en août prochain – narre l’extraordinaire et touchante histoire de Sébastien Maillard, gravement brûlé sur plus de 90% de son corps et qui a survécu grâce à la thérapie cellulaire.

«Aller à l’essentiel, tel est le discours d’un storytelling photographique», explique Bruno Maillard. «Notre jeune lauréat, Gabriel, a su tenir un discours qui ne se contente pas de digressions ou d’à peu près. Il tient, dans ce travail tout autant informatif que touchant, un langage fort et prégnant, maîtrisé et porteur, comme doit l’être un reportage photographique. Des moments que seul le regard du photographe aura su retenir, à sa manière, mais sur surtout de la manière narrative la plus ouverte possible.»

2e photographe primé cette année
Le jury a également attribué cette année un deuxième prix. Il a primé le travail de Théophile Bloudanis. Né en 1996, cet étudiant à l’Université de Neuchâtel suit actuellement les cours Master en journalisme. Il propose un récit tout en nuance autour des installations militaires italiennes de l’île de Leros en Grèce. Des installations qui datent des années 1930 et qui ont bien des histoires à raconter.

«Ce que nous raconte Théophile est à la mémoire collective ce que le silence est au bruit ambiant», poursuit Bruno Maillard. «Peu de choses, mais beaucoup à la fois, pas âme qui vive mais tant de présences perdues… C’est un petit tour de force que ce futur journaliste a su proposé dans ce concours dont la narration photographique est l’étendard. Des lieux, simplement, et leurs vestiges, leurs traces, leurs histoires non-dites, autant de pistes que nous pouvons explorer, à l’aune d’une mise en abîme historique que nous nous devons de faire actuellement plus que jamais.»

@Théophile Bloudanis

 

Victoria Marchand

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