Cominmag.ch

Nuit des images 2012 : Quand des élèves de la HEAD s’inspirent de vieux polaroïds..

Le Musée de l’Elysée a mis à disposition du Département Cinéma/cinéma du réel de la HEAD–Genève un corpus de plus d’une centaine de photographies polaroïd des années 60 à 80, issues d’une collection anonyme et d’une collection de « tirs photographiques » inédite. Ces images ont été introduites et présentées par le directeur du Musée de l’Elysée, Sam Stourzé, aux étudiants de première année afin qu’ils puissent réaliser un travail audiovisuel à partir de ces photographies, témoins d’un temps déjà révolu.

Pour mener à bien la réalisation de films courts à partir de cette collection d’images, un Atelier a été organisé sous la direction du cinéaste et scénariste canadien Michel Langlois. Entre décembre 2011 et janvier 2012, onze étudiants de la HEAD–Genève se sont immergés dans ce corpus afin d’opérer une sélection d’images en prévision de leur travail de montage, de recadrage ou de filmage. Avec Michel Langlois, les étudiants ont ensuite travaillé pendant trois semaines à l’écriture de textes, de monologues, voix off pour accompagner les photographies choisies.
Le résultat de cette appropriation de polaroïds a donné naissance à une série de onze courts métrages originaux et inspirés. Onze petites histoires singulières qui redonnent vie aux personnages anonymes photographiés, imaginant leurs vies et racontant des petites fictions intimistes à partir d’images du réel.

C’est une sélection de six films qui sera présentée à la Nuit des images le 22 juin 2012, six récits cinématographiques, témoins d’une intimité chuchotée par de jeunes cinéastes. Deux de ces films sont d’ores et déjà accessibles au public dans le cadre de l’exposition « De La Collection » qui présente les dernières acquisitions du Musée de l’Elysée. Les visiteurs auront l’opportunité de découvrir pendant tout l’été et jusqu’au 2 septembre 2012 des extraits de la collection « Polaroid » que le musée lausannois constitue, accompagnés des films d’Eva Zornio et Mathilde Borcard, deux regards neufs sur une collection des plus remarquables.

Quitter la version mobile