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Hémisphère : Tout juste majeure et déjà pleine d’expérience

Forte de ses 18 ans d’expérience dans le monde de la communication, l’agence globale Hémisphère connaît ses atouts. Misant sur une philosophie small is beautiful, l’entreprise genevoise est solidement assise sur ses valeurs et croît à son rythme sans vraiment se soucier de la concurrence.

A 18 ans, on obtient tout juste le droit de vote. Certains s’empressent d’aller faire leurs premières expériences dans les débits de boissons. D’autres ne voient pas de différence lors de ce passage symbolique à l’âge adulte. Mais 18 ans dans la vie d’une agence de communication, ça représente quoi ? Pour Hémisphère Global Communication Agency, c’est certainement l’expérience accumulée au fil des années, mais aussi l’acquisition d’une parfaite connaissance du marché et la capacité de constamment se renouveler.

Son histoire commence en 1998 sous l’impulsion de Claude Melvyn qui décide de fonder sa propre agence full services. Ayant baigné dans le monde de la communication durant de nombreuses années, le CEO a déjà monté une première société de production audiovisuelle à l’âge de 22 ans, puis il a travaillé dans le marketing et l’édition, ainsi qu’au développement de l’activité commerciale d’un atelier graphique. Parallèlement, il gère Melvyn-Consulting, une activité de conseil en informatique. Tout cela avant de créer Hémisphère. « J’étais parmi les premiers à posséder une connexion internet en Suisse dans les années 1990 », déclare le fondateur. « Presque personne n’avait d’adresse mail lorsque nous avons commencé. C’était le début du Net. » Un temps qui paraît pourtant bien loin de l’hyperconnectivité actuelle.

Le web est aujourd’hui indispensable : « Pour une marque, cela représente davantage de visibilité et de parts de marché. » Claude Melvyn estime même que les acteurs ne se donnent pas toujours les moyens de profiter pleinement du digital qui n’est que mouvement. « Un commerçant ne peut laisser sa vitrine statique durant une année. Il en va de même sur un site. Internet a encore énormément à apporter aux particuliers comme aux entreprises. »

De l’industrie du luxe aux œuvres de bienfaisance
A l’origine, l’agence opte pour un positionnement luxe et haut-de-gamme afin d’établir un bon ancrage local, notamment dans le domaine de la haute-horlogerie. « Il faut savoir tirer profit du marché dans lequel on évolue. L’horlogerie n’est pas un rite de passage obligatoire dans la communication en Suisse, mais c’est une industrie fortement présente. Etonnamment, ce n’est pas forcément dans le luxe que l’on retrouve les plus gros budgets ». Peu à peu, Hémisphère s’est de plus en plus orientée vers la communication traditionnelle avec du développement de campagne globale. Elle évolue aujourd’hui au gré de ses mandats, tant auprès d’une clientèle de PME que de multinationales. Claude Melvyn fait d’ailleurs remarqué que l’on peut avoir de très bonnes surprises en œuvrant pour de plus modestes PME : « Nous travaillons avec des entreprises du monde de la construction et ce sont de très bons clients qui disent ce qu’ils font et font ce qu’ils disent. Ce n’est vraiment pas à l’image de la réputation du domaine. » L’agence a également décroché trois pitchs majeurs au début de l’année. Néanmoins, Claude Melvyn préfère rester sélectif dans le choix des concours auxquels l’agence est invitée à participer, mais il ne renie pas cette façon de faire. « Le métier fonctionne ainsi », remarque-t-il. Hémisphère est également engagée auprès d’organisations de bienfaisance pour lesquelles il n’hésite pas à faire des gestes commerciaux. « Je me sentirai mal à l’aise de demander de payer nos prestations alors que ces causes nous tiennent à cœur », juge le CEO.

Small is beautiful
Actuellement composée de six personnes, l’entreprise navigue à sa vitesse de croisière : elle n’a jamais dépassé huit collaborateurs. « Small is beautiful », lance le CEO, « je n’aimerais pas m’entourer d’une trop grande équipe. Il faut que chacun soit impliqué, que tout le monde puisse participer au développement d’un concept. Le plus important est qu’au final, le responsable du projet puisse prendre une décision en ayant eu accès à la sensibilité de tous ». Cette façon de travailler en petite équipe s’est construit naturellement pour le fondateur : « Avant tout, il s’agit de tirer le meilleur de chacun. Peut-être que d’autres agences travaillent de manière plus structurée, mais nous ne sommes pas du genre à nous imposer des carcans. Et les clients sont rassurés de pouvoir rencontrer directement les responsables de création ».

De leurs côtés, les collaborateurs abondent dans ce sens. « En tant que créatif, pouvoir exposer soi-même sa réflexion au client est très enrichissant. En plus d’être un véritable plaisir, on est sûr que l’idée derrière notre réalisation ne sera pas trahie lors de sa présentation », explique Thomas De Belleville, directeur de création depuis février 2015 après avoir évolué au sein d’une des plus grandes agences françaises pendant de nombreuses années. « Ici, je me sens libre. Cet état d’esprit est si différent des grosses multinationales parisiennes où seule l’envie de tuer est un moteur ».

Avec Jean-Michel Larsen, senior copywriter ayant tourné sur la place genevoise depuis près de 35 ans, ils forment l’équipe de choc de l’agence. « J’ai la chance d’avoir deux grands enfants qui totalisent 50 ans d’expérience ! » s’exclame Claude Melvyn. La force d’Hémisphère réside donc dans cet esprit d’équipe, mais aussi dans cette capacité à pouvoir s’adapter à tous les mandats, à connaître parfaitement le marché local et à savoir se transformer et rester jeune.

Pour apporter cette nécessaire fraicheur, depuis le mois d’août la société compte dans ses rangs Julia Subert  en qualité d’account manager. Ces arrivées, conséquentes à des départs, sont juste le « flux de vie naturel d’une entreprise » pour Claude Melvyn. « Le cheminement d’une carrière fait que de nos jours, on ne reste pas dix ans dans la même institution ».

Pour le CEO, l’essentiel est de pouvoir assurer un noyau dur de spécialistes en communication pour ses clients, capables de s’adapter à tous les besoins. Pour le reste, Hémisphère peut également s’appuyer sur un solide réseau de partenaires. « Nous ne fermons aucune porte et sommes intéressés par presque tous les mandats. Cet aspect du métier fait qu’à la longue, on prend un réel plaisir à évoluer dans la profession ! ».

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