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Hervé, l’observateur qui nous met en garde contre certaines pratiques sur LinkedIn

Toutes les rédactions ont reçu un courrier anonyme signé par un certain « Hervé, un observateur qui vous veut du bien ». En bas de page, une adresse email lasectebleue@gmail.com et un « bon pour accord pour publication ». Rien de plus si ce n’est un texte d’une dizaine de pages, rédigé d’une grammaire et d’une orthographe parfaite, qui décrit les travers de notre fascination pour les réseaux sociaux. Notamment LinkedIn qui, du stockage de CVs, s’est converti en un espace où les gourous du management partent en chasse de personnes en recherche d’emploi. Et contre des promesses d’entretien d’embauche, les internautes offrent gracieusement des clics – donc de la notoriété – à des personnes qui finissent par leur vendre du coaching ou des formations. Comme le disait Claude Mauriac, l’espérance est violente. Hervé doit en avoir fait l’amère expérience. En lisant sa longue lettre, on ne peut que se mettre à la place de toutes les personnes ainsi dupées.

Le monde du travail change, les postes fixes se font plus rares, être indépendant n’est pas à la portée de tous, bref l’instabilité engendre du stress et in fine de la peur. Un régal pour les manipulateurs en tout genre qui comprennent vite ce qu’ils peuvent tirer de tant de transparence.

Que faire ? Revenir au bon sens ! L’être humain est doté d’un libre-arbitre. A nous de ne pas succomber aux chants des sirènes. Derrière le web, il y a des individus. Ne changeons pas nos habitudes, gardons nos réflexes. De la même manière que l’on a appris à ce méfier des emails nous promettant des héritages bidons, on doit décoder les messages sur les réseaux sociaux. La Fontaine nous le rappelait déjà dans ses fables, elles même reprise de textes d’Esope. « L’homme est un loup pour l’homme »…..

Cher Hervé, je ne saurais trop vous conseiller de rejoindre des associations professionnelles et y partager vos (mauvaises) expériences avec des personnes réelles. Il y a toujours une vraie vie au-delà de la Toile.

Photo by Aadesh Thapa on Unsplash

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