Vincent Bifrare, vous êtes le directeur de la société Mondays.ch qui va assurer le Community Management des Swiss Cyber Security Days durant les deux jours de conférences. Quel dispositif humain avez-vous prévu ?
Huit personnes sont engagées afin de couvrir l’événement. Quatre community managers seront en charge des réseaux sociaux, deux vidéastes seront présents pour réaliser un maximum de contenu, un web master s’occupera du site web et une personne sera dédiée au live tweet des différentes conférences.
Quelles plateformes allez-vous privilégier pour un tel événement ?
Comme il s’agit d’un salon B2B, nous allons privilégier LinkedIn et Twitter (live tweets de chaque conférence). Facebook sera également utilisé, car nous avons créée une communauté de plus de 3’000 personnes dans la cybersecurité en amont.
La thématique de la sécurité nous interpelle tous. Que fait votre agence dans ce domaine ?
Nous appliquons les règles de base en matière de prévention. J’exige notamment de mon équipe qu’ils aient des mots de passe sécurisés, suffisamment longs, changés régulièrement et comprenant des caractères spéciaux, des chiffres, etc. Nous essayons aussi de privilégier les plateformes suisses tant que possible, de manière à ce que les données soient toujours stockées dans notre pays. Nous croisons les doigts, pour le moment, nous n’avons jamais eu de problèmes.
Cet événement vient après le Salon de l’entreprise, dont vous avez également assuré le Community Management. Avez-vous dû augmenter vos effectifs ?
Nous n’avons pas augmenter nos effectifs spécialement pour ces deux événements. En revanche, en tant qu’agence digitale, nous profitons d’une certaine croissance qui nous a permis d’accueillir deux nouvelles personnes dans l’équipe depuis le début de l’année. L’événementiel ne représente pas la majorité de nos mandats.
Quelles ont été les attentes du client et quels sont les métriques retenus ?
Pour la première édition de cet événement d’envergure national, notre mission était d’abord de le faire connaître, et ensuite d’activer la vente de billets en ligne. Finalement, la billetterie est le seul élément réellement quantifiable.
Niveau notoriété, on voit aujourd’hui les personnalités de ce milieu qui commencent à en parler entre eux, la vente de billets fonctionne bien… L’événement est sur pied, c’était notre premier défi. Les plus grands exposants qui seront sur place, comme Swisscom, Kaspersky ou Kudelski, sont aussi des leviers de communication avec qui nous avons collaboré afin qu’ils partagent leur présence au salon.
Pour ces objectifs, le gros du travail a été réalisé en amont. Pendant l’événement, nous allons créer un maximum de contenu pour pouvoir communiquer encore davantage l’année prochaine.
Pour de tels événements, comment évaluez-vous votre intervention : au nombre de messages publiés, au nombre de like ou de RT ?
Généralement, nous essayons d’être sur un ratio d’une publication par heure pour LinkedIn et Facebook durant l’événement. Pour ce qui est de Twitter, le live tweet donne forcément beaucoup plus de messages publiés. Et nous allons également créer un maximum de petites capsules vidéos avec les deux vidéastes qui viennent de ma nouvelle société NoPaper, spécialisée dans la réalisation de contenus vidéos en format pour le web.
Billets et infos sur les Swiss Cyber Security Days : les 27 et 28 février prochains