Geoffrey Moret, fondateur et CEO de Kapaw, bravo pour cette levée de fonds. Que vous permettra-t-elle de réaliser ?
Tout d’abord, d’agrandir notre équipe. Actuellement, nous sommes huit collaborateurs à plein temps (dont 3 stagiaires) et nous allons ainsi pouvoir accueillir cette année deux nouvelles recrues et doubler de taille de notre équipe en 2018.
Plusieurs investisseurs institutionnels et privés vous ont soutenu, est-ce plus simple que de ne dépendre que d’un seul appui ?
Nous ambition est de devenir un média européen d’ici cinq ans. Par conséquent, nous devons nous ouvrir à différentes opportunités. Cette première levée de fonds va nous permettre d’augmenter nos contributions et ainsi toucher un public plus large.
Comment définissez-vous Kapaw ?
Il s’agit d’un média qui s’adresse avant tout aux Millenials. De même que chaque génération a eu son support médiatique, nous voulons devenir le média des jeunes qui pensent et consomment à travers le mobile.
Combien de vidéos produisez-vous par jour ?
Pour l’instant, une seule. Cette levée de fonds va nous permettre d’augmenter notre production et d’innover en matière de formats, p.ex. des reportages, des analyses, etc. On ne veut pas se limiter à la seule capsule vidéo pour réseaux sociaux.
Votre intention d’arriver sur le content marketing nous amène à parler de votre business modèle. Quel est-il ?
Pour l’instant, nous collaborons avec Le Temps. Nous publions nos contenus sur les réseaux sociaux mais il est clair que notre objectif est d’intéresser des marques à nos contenus. Le potentiel est énorme.
Votre équipe s’est principalement formée au marketing digital. Travaillez-vous avec des journalistes ?
Je pense que ne pas avoir travaillé avec des journalistes a été une chance pour le lancement de Kapaw. Nous avons pu apporter un nouveau regard. Notre collaboration avec Le Temps arrive au bon moment. Il est clair que la qualité du contenu est aussi importante que sa forme.