La marque Lush quitte les réseaux sociaux… une tendance ?
Voici ce que la marque Lush a écrit sur Instagram : « Nous sommes fatigués de nous battre avec des algorithmes, et nous ne voulons pas payer pour apparaître dans votre fil d’actualité. Nous avons donc décidé qu’il était temps de faire nos adieux à certains de nos canaux sociaux et d’ouvrir la conversation entre vous et nous.
(…) Nous sommes une communauté et nous l’avons toujours été. Nous croyons que nous pouvons faire plus de bruit en utilisant toutes nos voix à travers le monde parce que lorsque nous le faisons, nous provoquons des changements, remettons en question les normes et créons une révolution cosmétique. Nous voulons que la vie sociale soit plus axée sur les passions et moins sur les goûts.
Au cours de la semaine prochaine, notre équipe du service clientèle répondra activement à vos messages et commentaires, après quoi vous pourrez nous parler en direct sur le site Web, par courriel à wecare@lush.co.uk et par téléphone : 01202 930051.
Ce n’est pas la fin, c’est juste le début de quelque chose de nouveau. »
Le début d’un mouvement ?
Des marques et des grands groupes qui se méfient des environnement douteux que l’achat d’espace programmatique génère, cela c’est déjà vu ! Des marques qui constatent que le mot « communauté » n’est plus synonyme de proximité ou d’échanges, voilà une nouveauté.
En entrant dans une phase d’industrialisation le digital se déshumanise. Le public ne veut pas être ciblé et touché par les algorithmes, lui qui a juste soif d’interactions. Or, les biais voulus et amplifiés par les plateformes sociales, dont le seul but est de générer des revenus, pervertissent la qualité de la relation. Entre messages négatifs et fausses rumeurs, les marques se rappellent qu’il est plus difficile d’insulter, de mentir lorsque l’on s’adresse via un téléphone à une personne réelle. Une tendance qui risque de faire des émules avec l’arrivée de la génération Z moins fascinée par le digital que la Y.
Le e-marketing nous ramènera-t-il au télé-marketing : affaire à suivre !