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La nouvelle campagne de l’OSR est signée par l’atelier Neo Neo

Campagnes images vs campagnes produits, cette logique concerne aussi le monde de la culture. C’est le changement de cap dans la stratégie de communication, que l’orchestre de la Suisse romande (OSR) a mené pour cette rentrée 2024-25.

Pour le nouveau directeur communication et marketing de cette institution musicale genevoise, Alain Spieser, débuter avec la possibilité de pouvoir travailler sur l’identité visuelle est une chance. « La précédente campagne avait quatre ans et il fallait venir avec une nouvelle proposition qui surprenne le public. » Ce travail a été réalisé avec l’atelier graphique Neo Neo.

L’enjeu est de taille car les affiches de l’OSR occupent l’espace urbain tout au long de l’année. La nouveauté c’est que la ligne graphique choise, développée autant pour le off que le online, permet d’adapter le style de musique à la typo. Ainsi, la soirée de piano avec Jonathan Nott se transforme ainsi en un clavier, le concert reprenant la partition de Spsychose d’Alfred Hitchckock s’inspire de l’affiche du film, etc.

Les déclinaisons sont infinies. Chaque invitation sera l’occasion de réinventer le message. Mais ce travail de publicité ne saurait cacher celui de l’identité visuelle. Le nouveau logo réussit à intégrer toutes les informations (nom, no de téléphone et email) en un espace restreint : une prouesse !

Côté couleurs, au fond crème des affiches des spectacles, le programme général n’a pas craint de s’afficher avec un orange rosé qui détonne. Mais cette teinte n’est-elle pas celle de l’affection, la douceur et la pudeur ? Le public l’a appréciée à tel point que les 3500 brochures éditées en format de poche ont été épuisées. « Un succès ! »

Un public d’abonnés
On le comprend, le travail d’image mené ces précédentes années a payé. Le public est désormais composé de 80% d’abonnés. Mais la fidélité doit être traduite par une fréquentation assidue. « On doit réussir à parler à toutes les strates de nos membres tout en attirant un nouveau public. » Et si la moyenne d’âge reste élevée, le travail pour toucher les plus jeunes se fait ici hors toute stratégie marketing. En effet, un département jeunesse conçoit des rendez-vous musicaux pour aller au plus près de ce jeune public. Proposer, convaincre en amont est la meilleure manière pour créer le vivier de demain.

Que la saison commence !

 

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