Voilà pour les compliments, passons aux compléments. A commencer par le plus titré du palmarès. OK, c’est soi-disant la plus petite agence du monde mais elle aurait quand même pu envoyer au moins un demi-représentant. Parce que le coup de la cousine de province qui vient chercher les trophées, ça montre qu’il y a encore un chouïa de condescendance de la part des Rösti envers leurs petits frères de l’Ouest, non ? Mais au-delà de ce sempiternel clivage, ce qui m’a le plus frappé au cours de cette mémorable soirée est l’émergence d’un nouveau découpage dans notre merveilleuse profession : la pub d’en haut et la pub d’en bas. Pour les quelques jurassiques de la réclame qui étaient absents ce soir-là, il faut préciser que les Docks à Lausanne sont construits sur deux niveaux. C’est ainsi qu’on pouvait assister à un spectacle assez différent, selon si on se trouvait au rez-de-chaussée ou au premier …
La pub d’en haut mange beaucoup et boit raisonnablement. Normal, le traiteur était à la hauteur, tellement à la hauteur que toute la bonne bouffe s’est retrouvée à l’étage ! Par contre, la pub d’en bas s’est copieusement rabattue sur le liquide, faute de solide. Et même si Pius Walker était absent ce soir, Johnny Walker l’a avantageusement remplacé. La pub d’en haut est très courtisée. Il fallait voir l’essaim des p’tits jeunes de Polycom bourdonner autour des grosses légumes plantées sur la galerie. Quelques-un(e)s ont pu décrocher le stage de leurs rêves mais la majorité a redescendu les escaliers bredouille et 100% consciente que l’on commence dans la pub tout en bas !
La pub d’en bas est bruyante. D’accord, le timing était sacrément en retard mais je ne crois pas que c’était une raison pour monter autant le son pendant la remise des trophées. Tout juste si on pouvait entendre ce pauvre David Rhis qui a sacrément ramé pour faire ses annonces de palmarès. A la décharge de la salle, il faut avouer que le zouave avec sa lampe de mineur et ses gags tout aussi mineurs avait déjà pas mal éteint l’ambiance.
La pub d’en bas ne demande qu’à monter en haut. Ce qui me permet de terminer sur une note optimiste : si la quantité et la qualité des travaux présentés au cours de cette édition du GPRC se retrouvent dans la suivante, il faudra certainement rajouter un étage aux Docks l’année prochaine !