En majorité, les éditeurs de publications se doivent de travailler tous les 4-5 ans sur une nouvelle formule pour assurer que leurs périodiques s’inscrivent dans la modernité de leur époque. Annoncer une nouvelle formule cela peut-être aussi vouloir prouver aux lecteurs que le titre –et l’éditeur– est dynamique.
Le revers de la médaille c’est qu’une nouvelle formule, n’en est pas toujours une pour le lecteur qui n’y voit qu’un simple aménagement de rubriques. Inutile de dire que lorsque le terme « nouvelle formule » est traduit par un simple rafraichissement graphique, cela pourrait agacer! On notera aussi, que l’on peut créer une énième nouvelle formule parce que les précédentes n’ont pas marchée et ce ne serait pas un signe très positif. Une vraie nouvelle formule cela prend un temps considérable et c’est aussi une grande prise de risque.
Thierry Häusermann, l’éditeur d’IDPURE voit les choses autrement. Son titre est par essence innovant, sa modernité et ses valeurs sont ancrées dans son ADN. Par conséquent, la meilleure des formules, c’est le changement permanent, une progression constante à chaque édition.
Dans ce sens et toujours sous IDPURE éditions, le « magazine » devient IDP suivi du numéro de la double édition, soit IDP4041 et IDP4243, IDP4445 pour les suivants. Formellement 3 lettres pour « International Design Publication » ou alors « Influential Decoded Perspectives » voir « Independant Designer People »… Idem pour le terme péjoratif « magazine » que nous allons essayer de bannir de notre vocabulaire, dont la valeur du mot nous réduit aujourd’hui à un simple tabloïd et vous catégorise dans une forme de « popularisation ».
Un contenu tourné vers le numérique
Que ce soit les cultures numériques, l’impact de la science sur l’art, l’interaction humain-machine, le résultat d’une analyse comportementale, un rappel historique, les croyances, la politique ou tout simplement la nature, la lecture, la musique… La découverte de sujets sans rapport avec son environnement, favorisera toujours les idées nouvelles… ou pourrions-nous parler d’idées pures? Notre mission comme toujours, résume Thierry Häusermann, « c’est de vous guider parmi ce Schnickschnack cosmique de manière synthétique et de vous faire sortir de votre confort visuel, afin de vous donner un nouveau champ d’interrogations.