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Les 7 péchés capitaux du plan de communication

1- Luxure : Ne trouver son plaisir que dans la création d’un objet marketing
Au premier problème de ventes, beaucoup vont se perdre dans la création d’une brochure, d’un site, d’affiches…
Le fait d’acheter ou de ne plus acheter une marque spécifique ne sont pas les résultantes d’un seul outil mais bien d’une chaine d’actions. S’il y a un problème de ventes et qu’il faut donc les relancer, gagner des parts de marché ou améliorer l’image de l’entreprise, le travail doit être fait à un niveau global.
->Le plaisir n’est pas dans l’objet marketing mais bien dans la réussite d’un plan global.

2- Envie : Choisir un design selon ses goûts personnels
Vous rêvez d’une belle brochure, brillante, douce au toucher, dont le papier bruit doucement lorsqu’on en tourne les pages? Nous en avons tous envie. Mais est-ce cela qui fait le plus de sens pour votre cible?
Si des publicités pour des adolescentes de 14 à 18 sont critiquées par des responsables de 50 ans avec pour seul argument: « ça ne me parle pas », c’est bien normal! Ils ne sont pas la cible visée.
->Le plan de communication n’est pas le lieu de démonstrations de ses envies personnelles. Il doit uniquement être tourné vers sa cible.

3- Orgueil : Ne pas faire d’A/B test
Vous êtes persuadé, qu’après la somme dépensée et le temps passé de réunions en réunions pour cette nouvelle campagne, vous avez enfin LA bonne affiche. Après tout, vous n’êtes pas à ce poste pour rien.
Mais est-ce vraiment à vous de décider? Et si vous laissiez votre cible choisir la campagne qui aura le plus d’impact.

4- Paresse : Gérer le digital avec les habitudes du classique
Pourquoi changer de méthode? CPM, CPC, c’est presque pareil! Vous avez toujours fait comme cela et il n’y a aucune raison pour que cela ne fonctionne plus.
Sauf que le digital a tout changé, comme la télévision avait tout bousculé à son époque. Rien n’est plus immuable et tout évolue vite. Ce n’est pas le moment de trainer
->La paresse peut coûter cher quand on sait que des espaces de bannières, achetés par certains au CPM peuvent coûter 5 à 10 fois moins cher sur Google Adwords.

5- Gourmandise : Ne pas impliquer l’interne
Personne n’aime les aigreurs d’estomac et c’est ce qu’il risque de se passer si vous vous goinfrez de récompenses personnelles en oubliant le reste de l’équipe.
Retour direct des marchés, compréhension des enjeux et team building sont primordiaux. Dans les petites et moyennes entreprises, une simple réunion de présentation avant le démarrage de la campagne suffit.
->On se le répète assez souvent: la gourmandise est un vilain défaut et un plan de communication doit impliquer l’interne pour fonctionner et éviter de nombreux faux-pas.

6- Avarice : Faire la même chose que l’année passée
Précieux plan de communication. Parfait et immuable, qui résistera au temps. Ne pas dépenser un kopek pour l’améliorer, ni l’adapter à son époque. En faire un objet de marbre, inflexible. Investir dans le marbre quand il faudrait investir dans le contenu de l’inscription. Il faut régulièrement challenger son plan de communication et ne pas se borner à copier-coller ce qui a été fait les années précédentes. Même si le succès était au rendez-vous il y a un an, rien n’est assuré pour l’année suivante.
->Ne pas faire l’effort financier d’analyser dès le départ ce qui a été fait, ce qui a changé, ce qui doit être adapté, peut au final coûter très cher par la suite.

7- Colère : Pas de KPI
Attendre la fin d’une campagne pour juger de son résultat c’est la garantie d’être déçu, de décevoir, et de déclencher une colère générale. Il est si simple de poser des indicateurs clef de performance sur chaque action marketing, pourquoi s’en priver.
->Petit conseil, mettez vous d’accord sur ces KPIs à plusieurs. Il faut que l’agence, le département marketing et communication et la direction les valident. Sinon, c’est la colère assurée.

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