En coopération avec l’institut d’études de marché GfK, 1 005 personnes ont été recrutées entre le 19 et le 24 mars pour remplir un questionnaire en ligne du département « Utilisation et effets des médias » de l’Institut des études de communication et de recherche sur les médias de l’Université de Zurich (IKMZ). L’échantillon a été cité en fonction de l’âge et du sexe (croisé) et peut être considéré comme représentatif de la population suisse allemande de 15 ans et plus ayant accès à Internet.
L’impact des médias publics
Les résultats montrent qu’en cas de grande incertitude résultant d’événements extraordinaires, les médias publics servent de sources d’information fiables et que leur consommation permet également de gérer l’incertitude sur le plan émotionnel. D’un point de vue systémique, les données confirment que la Suisse dispose d’une infrastructure de communication performante pour atteindre la population en situation de crise et l’informer des mesures les plus importantes.
Cependant, il est évident que la domination de l’offre d’information directe de la Confédération et le rôle particulier d’une seule organisation médiatique (SSR) peuvent comporter un certains risques. Mais dans le cas d’une crise nationale, il est toutefois difficile d’éviter cet écueil.
Les deux tableaux ci-dessous relèvent la confiance dans le contenu selon l’émetteur : une échelle de cinq allant de 1 (« pas du tout confiance ») à 5 (« très grande confiance »)
Quelle est l’importance de la confiance de la population dans les différents acteurs ?
La confiance de la population germanophone dans les institutions publiques suisses est très élevée. Cela comprend le système de santé et l’OFSP ainsi que le pouvoir exécutif (Conseil fédéral) et les stations de radio et de télévision publiques. Cette confiance dans le système augmente légèrement avec l’âge.
En ce qui concerne la question de la confiance dans les différents acteurs, deux groupes d’institutions/organisations présentent des valeurs comparables. Le système de santé suisse, l’Office fédéral de la santé publique, le Conseil fédéral et les chaînes de radio et de télévision publiques bénéficient d’une confiance élevée, voire très élevée. Sur une échelle de cinq allant de 1 (« pas du tout confiance ») à 5 (« très grande confiance »), les valeurs moyennes se situaient autour ou au-dessus de quatre (figure 15).