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Les médias sociaux et la recherche d’emploi en Suisse

Le Kelly Global Workforce Index TM nous apprenait l’an dernier, que 40 % des employés suisses avaient reçu une proposition d’emploi via une plateforme de médias sociaux. La Suisse se situe donc à peine en-dessous de la moyenne mondiale de 44 %. Une prise de contact sur dix, effectuée via une plateforme de médias sociaux, a conduit à une embauche. Les hommes sont contactés de manière plus fréquente par ce biais que les femmes; il en est de même pour les Suisses alémaniques par rapport aux Romands. Ainsi, 44 % des participants masculins à l’étude ont trouvé un emploi par les médias sociaux, contre 35 % seulement chez les femmes. Les deux sexes confondus, ce chiffre s’élève à 39 % en Suisse alémanique contre 34 % en Suisse romande.

Par le passé, les employeurs regardaient avec un certain scepticisme l’utilisation sur le lieu de travail des canaux associés aux médias sociaux. Aujourd’hui, les responsables des ressources humaines considèrent les réseaux sociaux comme une opportunité et une possibilité de gagner de nouveaux collaborateurs pour l’entreprise. «Les médias sociaux sont devenus un outil majeur de recrutement. Ils offrent aux uns un accès facile à des informations variées et aux autres de nombreuses possibilités attractives de se présenter sous leur meilleur jour.

Employés plus frileux
L’enquête le montre bien: tandis qu’en Suisse, de nombreux postes sont déjà proposés via les plateformes de médias sociaux du côté des employeurs, un certain scepticisme demeure du côté des salariés. Seuls 34 % des participants à l’étude privilégient les médias sociaux pour leur recherche d’emploi, et non les méthodes conventionnelles, comme les annonces dans les journaux, les portails en ligne ou les cabinets de recrutement, alors que 54 % des personnes interrogées déclarent favoriser les supports traditionnels. Il n’y a pas de différence notable entre les hommes et les femmes sur ce point. Au niveau mondial, 40 % des personnes en recherche d’emploi préfèrent les médias sociaux, tandis que 44 % optent majoritairement pour les alternatives conventionnelles.

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