L’étude annuel sur la qualité des médias de fög et de l’Université de Zurich met à jour les comportements en matière de consommation des médias. Comme évoqué de nombreuses fois, moins de lecteurs, moins de publicité n’a pour conséquence qu’un affaiblissement de la qualité et de l’offre de médias en Suisse. Cela pose une vraie question de représentativité quant à la couverture de sujets suisses. Un problème dans un pays où les citoyens sont appelés à donner leur avis régulièrement. Qui de Google ou de Facebook les influencera le plus ?
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Voici les points relevés par cette étude :
Moins de titres… dans moins de mains
Face à l’immédiateté et à la force des réseaux sociaux et autres messageries, le temps de traitement de l’information s’est fortement raccourci. Moins de temps pour analyser les sources, moins de journalistes dans les rédactions et une concentration des titres vers de grands éditeurs encore capables de sauver les meubles… le panorama devient inquiétant.
Perte de la pluralité des opinions
Cette paupérisation des ressources détourne les spécialistes, notamment les journalistes politiques, des rédactions. Le public ressent la baisse de qualité des articles et se détourne encore plus des médias. Une spirale dangereuse qui confine le public vers des communautés sociales où la pluralité des opinions est impossible.
Les auteurs de l’annuaire s’en inquiètent : «Pour produire des contenus pertinents pour la société, il faut des journalistes qui ont les compétences et les ressources nécessaires et qui se tiennent aux normes et aux exigences de qualité professionnelles»
Que faire ?
«Les médias d’information professionnels suisses doivent être soutenus face à l’échec croissant du marché» Les chercheurs proposent aussi d’y réagir, avec un «nouveau patriotisme des médias». Les médias d’information professionnels suisses doivent être soutenus face à l’échec croissant du marché».
Plan d’action :
- Imposer les revenus publicitaires obtenus par les plateformes technologiques sur des contenus journalistiques.
- Soutenir, outre la radio-télévision publique, les autres médias d’information de qualité.
- Créer un «patrimoine commun numérique», par exemple par une infrastructure commune accessible aux professionnels du journalisme d’information. Cet organe devrait par conséquent être indépendant de l’État et des groupes d’intérêt.