Si la forme a changé, le fond va également s’ouvrir à des contenus plus inclusifs comme à de nouveaux chroniqueurs. L’objectif étant de rester le média de référence de communautés, certes moins stigmatisées, mais encore en quête de soutiens politiques. « Bien que le grand public soit plus sensibilisé aux thématiques « queer » , il n’en reste pas moins que 360° a l’intention d’être un relais pour la défense de nos intérêts. »
Au vue de l’audience du titre, une version numérique ou une seule présence sur les réseaux sociaux n’auraient-elles pu suffire ? « Non, car le magazine permet une diffusion en présentiel. Nous pouvons toucher ainsi un public plus large. » Et aussi intéresser plus d’annonceurs. A ce sujet, comment ont-ils réagi suite à la fermeture des lieux de divertissement ? » Nous comptons beaucoup d’acteurs culturels qui ont continué à communiquer de manière plus institutionnelle faute de pouvoir présenter leurs dernières productions ou rendez-vous. » Autre point intéressant, les marques plus sensibles aux questions de genre cherchent à couvrir les thématiques inclusives. « Nous pouvons ainsi publier des annonces qui sont de plus en plus adaptées à nos publics. Les temps changent… »
Quid de la stratégie éditoriale en ligne ? Le site 360.ch est mis à jour quotidiennement avec des news concernant les communautés LGBTQ+, en Suisse et dans le monde. Quant aux médias sociaux, tels qu’Instagram et Facebook, la nouvelle stratégie digitale est conçue par les spécialistes Lena Von Siebenthal et Alex Rösti.