Question No 1: Le budget
Les médias sociaux permettent d’atteindre des résultats intéressants avec des budgets moins importants que par les seuls médias traditionnels:
- améliorer les relations publiques et les relations avec vos clients
- promouvoir vos produits et services
- augmenter le trafic sur votre site
- améliorer votre classement naturel dans les moteurs de recherche
- réseauter et prospecter
- étudier vos clients et marchés cibles
- suivre la compétition
- attirer de nouveaux talents
Mais attention, même si ils sont apparemment bon marché, les médias sociaux entrainent des frais de gestion qui ne doivent pas être sous-évalués:
- équipe dédiée et/ou appui par une société spécialisée
- coûts de formation au départ
- promotion importante au départ
- largeur de bande passante selon les types de contenus
Question No 2: La sécurité
A notre époque, c’est une obsession compréhensible. Bien des données sont sensibles et ne doivent pas se retrouver à la portée de tous. De plus, l’outil de production des entreprises est souvent également connecté, ce qui représente un risque potentiel s’il est mal protégé. Ces questions ne sont pas liées aux médias sociaux en particulier, mais à l’utilisation du web en général. Et qui aujourd’hui peut vraiment se passer d’Internet?
Cette situation représente une excellente opportunité:
- de vérifier si vos firewalls et antivirus sont à jour
- d’adopter une politique d’utilisation d’Internet, pas seulement des médias sociaux
- de former vos collaborateurs sur les pratiques appropriées en matière de web
- de créer un processus de validation des contenus publiés online
Question No 3: L’impact sur la productivité
Il ne fait pas de doute que les heures passées à surfer sur le web ou à participer à des conversations online sont des heures qui ne sont pas passées à travailler. Une fois cette palissade passée, selon le Dr Brent Coker du département management et marketing de l’Université de Melbourne, les collaborateurs qui surfent de façon raisonnable sont plus productifs de 9% que les autres.
La génération des 20-30 ans est connectée en permanence et s’attend à ne pas être déconnectée sur son lieu de travail. A l’opposé, elle traitera facilement d’un sujet de travail en dehors des heures de bureau. Eric Schmidt, CEO de Google, déclarait il y a quelques jours sous forme de boutade au symposium de Gartner: « S’il n’y a pas de teenagers dans votre entourage, au bureau ou à la maison, louez-en un! ». Une façon de montrer que la société évolue plus rapidement que jamais.
Enfin il semblerait que les entreprises qui permettent à leurs employés d’accéder aux médias sociaux créent un engagement plus grand envers elles. La vie de l’entreprise faisant partie intégrante de la vie de gens, non seulement ils ont ainsi l’opportunité d’en parler à leurs relations professionnelles, mais également personnelles.
Question No 4: La réputation
Ce sujet touche la compréhension même de l’évolution actuelle des comportements. Que vous le vouliez ou non les gens parlent de votre marque, de ses produits, de son management, etc. La question ici est de savoir si vous voulez participer à cette discussion ou pas. Ignorer simplement les médias sociaux n’est en tous cas pas la solution. Il faut au contraire participer en publiant directement des déclarations, commentaires, évaluations, etc.
Pour convaincre, montrez à vos collègues ce qu’il se dit déjà sur votre entreprise ou vos produits sur la toile, comment vos concurrents utilisent les médias sociaux et comment une implication dans les médias sociaux peut améliorer la réputation de l’entreprise.
J’espère que ces quelques arguments vous aideront à faire évoluer les personnes peu convaincues de l’importance d’avoir une stratégie de média social intégrée à une stratégie marketing communication plus large. Mal s’engager s’avère dangereux, mais pas moins que de ne rien faire, alors autant s’y intéresser.