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NZZ Media subit des pertes ce 1er semestre tout en voyant ses abonnés croître

Le groupe NZZ Media a généré un revenu d’exploitation total de 95,2 millions de francs suisses au cours du premier semestre de l’année, dans un environnement de marché fortement influencé par la pandémie de corona, soit 15,1 millions de francs suisses de moins que l’année précédente.

Le marché de la publicité imprimée et le secteur de l’événementiel ont été particulièrement touchés, avec des pertes d’environ 7 millions de francs et 8 millions de francs respectivement. En revanche, la demande de journalisme de qualité s’est considérablement accrue sur le marché des lecteurs à partir du printemps : 17 000 nouveaux abonnés ont été acquis en trois mois seulement. En outre, l’entreprise a réagi immédiatement à la crise par une série de mesures de réduction des coûts. Le résultat d’exploitation avant intérêts et impôts (EBIT) est de 1,2 million de francs suisses. Il en résulte une perte de 3,4 millions de francs suisses pour le premier semestre, ce qui représente une perte de 12,8 millions de francs suisses par rapport à l’année précédente.

Les annonceurs du luxe fortement touchés par la pandémie
Le déclin du marché de la publicité imprimée s’est surtout fait sentir dans le segment haut de gamme. En revanche, la croissance du marché de la publicité numérique s’est poursuivie comme l’année précédente – grâce notamment à l’expansion du réseau de commercialisation du spécialiste du marketing numérique haut de gamme Audienzz et aux ventes du groupe ArchDaily nouvellement acquis. Dans l’ensemble, les recettes du marché publicitaire ont diminué de 21 %, soit 6,8 millions de francs. La réduction de 24 %, soit 6,2 millions de francs, des autres revenus est due à la perte des revenus de sponsoring dans le secteur de l’événementiel et à la réduction des revenus de location des immeubles d’exploitation.

Face à la baisse des recettes, le groupe NZZ Media a pris un certain nombre de mesures de réduction des coûts. Outre le gel des embauches, la réduction des dépenses de marketing et la diminution du nombre de pages des éditions imprimées, ces mesures comprenaient l’introduction temporaire du chômage partiel dans les divisions où le travail a été réduit en raison de la pandémie. Combinées à d’autres précautions, les dépenses totales de fonctionnement ont été réduites de 8 %, soit 8,2 millions de francs suisses.

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