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Open Data : conférence en septembre de l’Open Knowledge Foundation à Genève

L’ouverture des données publiques et la transparence seront l’un des thèmes principaux du sommet du G8 qui aura lieu en Irlande du Nord la semaine prochaine. A cette occasion, des militants de la transparence publient les premiers résultats de l’Open Data Census, un effort global de recensement des principaux jeux de données publiques. Même si beaucoup de progrès ont été réalisés, les résultats montrent clairement que parmi les pays du G8 beaucoup de choses restent encore à faire pour véritablement atteindre une pleine transparence.

Conférence à Genève
En occupant le 13e rang, la Suisse se trouve en milieu de classement des pays du G8, soit juste devant l’Italie. Grâce à l’engagement de la communauté et aux efforts entrepris au niveau fédéral, la Suisse continue de progresser, comme le montre les premiers résultats. Des problèmes subsistent cependant dans l’ouverture du registre des entreprises, de données budgétaires et des finances publiques. Avec le lancement futur du portail de données de l’administration fédérale prévu du 16 au 18 septembre lors de la conférence de l’Open Knowledge à Genève, la Suisse franchira une nouvelle étape d’importance dans l’ouverture de ses données publiques. Il reste cependant encore beaucoup à faire pour permettre un accès généralisé aux données publiques, seule voie possible vers une pleine transparence.

L’Open Data Census est un projet initié par l’Open Knowledge Foundation et mise en œuvre grâce au travail d’un réseau d’experts locaux, dont l’association Opendata.ch pour la Suisse. L’objectif est de mesurer l’ouverture des données publiques dans 10 domaines clés. Certain jeux de données (comme les dépenses publiques ou les résultats d’élections) sont essentiels pour permettre une véritable transparence des Etats. D’autres encore (comme les cartes géographiques ou les horaires des transports publics) sont indispensables pour fournir aux citoyens des services publics de qualité. Les résultats complets du recensement seront publiés plus tard dans l’année.

Les résultats provisoires montrent que même si l’Angleterre, les Etats-Unis et la France (les trois premiers du classement parmi les membres du G8) ont réalisés d’important progrès dans l’ouverture de jeux de données publics d’importance, tous trois ont encore du travail à accomplir. Par exemple, mise à part l’Allemagne, les données sur les codes postaux, information essentielle pour la majorité des applications de géo-localisation, restent toujours inaccessibles. Aucun des membres du G8 n’atteint le score maximum pour les données sur le registre des entreprises. En France ces données sont par exemple toujours soumises à une redevance. Enfin, la Russie est le seul pays du G8 à n’avoir publié aucun jeu de données inclus dans l’Open Data Census.

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