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Pas de reprise robuste de l’économie avant 2022 !

Selon les chiffres révisés de l’OFS, la croissance helvétique s’est repliée à 1,1% en 2019, après avoir atteint 3% en 2018. Au cours des deux premiers trimestres de 2020, l’économie helvétique a connu un net recul. Les effets de la crise sanitaire ont fait chuter lourdement toutes les composantes du PIB au deuxième trimestre, ce qui s’est traduit en un recul du PIB de 8,3%. Certaines estimations tendent à montrer que le recul s’est prolongé au troisième trimestre, toutefois dans des proportions moindres. Ainsi la production industrielle a reculé de 5,1% au troisième trimestre (-9,2% au deuxième) et, du côté du commerce extérieur, les exportations de marchandises ont enregistré une baisse de 8,2%, en valeur, suivie d’une autre de 10,8% pour le seul mois d’octobre.

Ralentissement du à la seconde vague
Après le décrochage lors du sondage d’avril, le climat de consommation a enregistré un net redressement en juillet, mais n’a pas poursuivie sur cette tendance lors du sondage d’octobre. Au contraire, certains sous- indices sont repartis à la baisse, quoique légèrement pour le moment. Les ménages sondés craignent désormais pour la sécurité des places de travail, cet indice tombant à un niveau nettement inférieur à la moyenne de long terme et observé pour la dernière fois en été 2009.

L’indice concernant le moment favorable pour de grandes acquisitions n’a pas bougé par rapport au sondage précédent, mais reste négatif, d’autant plus que la situation financière est également jugée négative, ce à quoi on peut ajouter que les salaires ne devraient guère enregistrer une évolution favorable.

La consommation continuera probablement à diminuer au troisième trimestre, avant de se stabiliser vers la fin de l’année, ce qui n’empêchera toutefois pas une baisse globale de 3,9% pour l’année 2020.

Un rebond est attendu pour 2021, suite à la forte baisse en 2020, mais la consommation privée retrouvera une croissance plutôt faible en 2022.

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