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PIB romand: croissance de 0,8% prévue en 2015

Autant 2014, avec sa croissance de 2,1% en Suisse romande, s’est inscrite dans la continuité de 2013 (2,0%), autant 2015 sera marquée par un climat très différent. Les dernières prévisions de l’Institut CREA publiées ce jour par les six banques cantonales romandes, en collaboration avec le Forum des 100 de «L’Hebdo», portent sur une hausse de 0,8% du PIB romand cette année, un rythme divisé par deux par rapport à l’an dernier. En plus des prévisions de croissance pour la région, la 8e étude sur le PIB romand se penche sur la première comptabilité physique de la Suisse romande.

Prévisions cantonalesUne résistance et une dynamique communes Les cantons romands ont affiché en 2014 des rythmes de croissance inscrits dans une fourchette relativement étroite, de 1,7% à 2,6%. Malgré un environnement international mitigé, l’activité a progressé dans la plupart des branches, de sorte qu’aussi bien les cantons dans lesquels le poids des domaines industriels est le plus élevé que ceux qui sont plus tournés vers le secteur tertiaire ont affiché une croissance réjouissante l’an dernier.

Cette année, la dégradation des conditions conjoncturelles à la suite de l’abandon du cours plancher devrait se traduire par une activité moins dynamique dans la plupart des branches, voire par une contraction dans certaines. Tous les cantons seront affectés et les prévisions de croissance pour 2015 s’inscrivent de nouveau dans une fourchette relativement étroite, de 0,4% à 1,3%.
L’amélioration progressive de l’environnement attendue en 2016 ne bénéficiera pas au même degré à toutes les branches. En fonction de leur profil, plutôt tertiaire ou tendanciellement plus axé vers les activités industrielles, les cantons romands devraient voir leur croissance diverger un peu plus que durant les années précédentes, avec des rythmes prévus entre 0,8% et 2,5%. Les prévisions pour 2015 et 2016 sont cependant à considérer avec une certaine prudence. De multiples incertitudes, sur les évolutions de la conjoncture européenne et du cours du franc, ainsi que de nombreux facteurs de risque, géopolitiques notamment, sont toujours présents.

 

 

 

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