Depuis le mois de juin dernier, l’objectif de Tamedia a été de conclure un plan social qui permette aux personnes touchées par la disparition de la version papier du Matin d’atténuer les conséquences liées à la perte d’un emploi et de pouvoir les aider à mieux retrouver une nouvelle activité professionnelle.
Tamedia a donc proposé à la délégation des collaborateurs et des syndicats un plan social en cohérence avec les usages de la branche et les réalités du marché du travail. Cette offre est supérieure à celle proposée par d’autres éditeurs suisses ces dernières années.
Tamedia souhaite aujourd’hui offrir des solutions aux personnes touchées. Tamedia est prêt à suivre la délégation sur la voie de l’arbitrage et juge que c’est la procédure prévue par la CCT qui doit s’appliquer.
Comme l’explique Patrick Matthey, Responsable de la Communication chez Tamedia, les propositions faites n’ont pu être appliquées faute d’accord. « Nous souhaitons pouvoir accompagner les licenciés par des mesures concrètes. Or, cela est impossible dans ce contexte de blocage. Nous allons par conséquent activer les mécanismes d’arbitrages prévus dans la CCT. »
La balle est maintenant dans les mains du syndicat Impressum. On peut d’ores et déjà imaginer que des actions seront menées ces prochains jours.