Play Suisse compte plus d’un million d’abonnés, en trois and d’existence, et peut se prévaloir d’être la plateforme de streaming basée sur login la plus utilisée en Suisse après Netflix. Un succès qui s’explique notamment par de nombreux films et séries de qualité comme « Tschugger », « Ma vie de Courgette », « Alter Ego » et « L’ultim Rumantsch » et par des enregistrements de concerts comme celui d’Arlo Parks au Montreux Jazz Festival.
Pierre-Adrian Irlé, responsable de Play Suisse, ne peut que se féliciter: « Avec un million de personnes ayant décidé de créer un compte pour accéder à Play Suisse, la plateforme change de dimension et s’impose comme un média capable de rassembler les Suisses et les Suissesses de toutes les régions autour de notre production nationale. Je suis très fier du formidable travail d’innovation accompli par les équipes et par le succès de la création audiovisuelle suisse. »
Un nouvel écran dans l’offre publique
Classiques du cinéma, nouveautés, documentaires passionnants, séries, collections: Play Suisse offre une tribune au cinéma suisse et à toutes ses facettes régionales, sans aucune barrière linguistique. Les contenus sont disponibles en langue originale avec des sous-titres en allemand, français et italien, parfois aussi en romanche. Quelque 40% des utilisateurs consomment des contenus provenant d’autres régions linguistiques. Play Suisse joue ainsi un rôle important dans la diffusion nationale de contenus suisses dans les différentes régions linguistiques et reflète en cela la Suisse multiculturelle.
Gilles Marchand, directeur général SSR: « Le grand succès de Play Suisse montre que le service public sait construire des ponts entre les régions et les cultures nationales. Cette expérience multilingue, unique en Europe, met le développement digital et l’innovation au service du mandat de base de la SSR: rassembler tout en cultivant la diversité. Nous consoliderons ce succès en intégrant le meilleur de Play Suisse et des players régionaux dans un développement commun. »
L’offre étendue de Play Suisse est consommée le plus souvent sur un téléviseur: l’année dernière, plus de 42 % du temps de visionnage s’est fait sur ce type d’écran. Au cours des douze derniers mois, un utilisateur qui s’est connecté à Play Suisse a consommé en moyenne 58 minutes par session active, ce qui équivaut environ à la durée d’un épisode de « Wilder ».
Les principaux succès sur Play Suisse
Sur Play Suisse, les cinéphiles regardent de préférence « Youth », « Je m’appelle Eugen », « 99 Moons », « Une cloche pour Ursli » et « Le merveilleux voyage de Wolkenbruch », tandis que les passionné.es de séries plébiscitent « Tschugger », « Wilder », « Le Croque-mort », « Davos 1917 » et « Abysses ». Dans la catégorie des documentaires, la première place est occupée par « The Pressure Game », suivi par « La Fraternité », « Bye Bye la Suisse », « Swissair 111: crash sur Halifax » et « Suisse? ».
Les films, séries et documentaires qui s’imposent dans les régions parlant une autre langue sont les suivants: « Tschugger », « Une cloche pour Ursli », « Wilder » et « Swissair 111: crash sur Halifax » sont les contenus de Suisse alémanique qui s’exportent le mieux; la Suisse romande convainc notamment avec « Hors Saison », « Complices », « Olga » et « Quartier des Banques »; les productions tessinoises plébiscitées sont « Alter Ego » et « Cosa voglio di più« , tandis que la Suisse romanche s’exporte avec « L’ultim Rumantsch ». Les principaux succès sur Play Suisse et les films préférés provenant des autres régions linguistiques sont présentés en détail dans la fiche d’information jointe.
Le point de vue de Cominmag
La barrière linguistique a toujours morcelé l’offre des unités de la SSR : RTS, SRF, TSI et RTR. Résultat, le public a souvent du mal à comprendre le montant du fonctionnement de 1,6 milliard de francs du service publique audiovisuel suisse. Or, si l’on agrège les contenus en les traduisant, on réalise le volume de programmes, de films et de reportages générés par un si petit marché, là où les nations qui nous entourent allouent plusieurs milliards à leur télévisions et radios publiques.
Le public helvétique ne s’y est pas trompé. 1 millions d’abonnés en trois ans : un KPI qui ferait rêver plus d’un média!