Depuis novembre 2020, l’agence Pomzed a déployé une nouvelle prestation sous le nom de Badaboom. Il s’agit en fait d’un département de réalisations publicitaires : de la conception à la production d’impression sur tout type de supports.
Stéphane Geiser, à l’heure où tout le monde cherche à limiter les coûts, vous investissez !… Pomzed est-elle immunisée contre cette pandémie ?
Nous sommes en pleine période de crise comme toutes les agences. Chez Pomzed, les RHT sont également une réalité, mais pour des raisons stratégiques, nous avons choisi d’agrandir notre panel de prestations avec du matériel à plus de CHF 50’000 francs, sans compter des charges supplémentaires puisqu’il a fallu s’acquérir de locaux supplémentaires (cette fois-ci à Moutier et non pas à Delémont).
Un pari où une démarche bien calculée ?
Les deux ! Lors de la première crise de mars, en quelques jours le téléphone ne sonnait plus. Terminé les commandes, tout le monde en RHT, situation rapidement compliquée. Très vite j’ai mis en place des solutions pour tenter de nous sauver: des promos intéressantes, une plateforme (mon-guide.ch) de boutiques en ligne pour les petits commerçants régionaux. Mais surtout j’ai conservé mon personnel, j’ai même engagé des stratèges qui, lors de la reprise, m’ont bien aidé. Car à la reprise, c’était le rush. Débordé de mandats.
Badaboom est le projet de la deuxième crise…
En tant qu’agence de communication, nous travaillons avec beaucoup de prestataires notamment pour la réalisation de campagnes ou d’objets promotionnels. Ces PME souffrent en ce moment et risquent de disparaître. C’était donc pour nous le bon moment d’intégrer une partie de ces prestations et ainsi nous rendre moins vulnérables face aux aléas économiques d’autres entreprises.
Vous avez gagné en liberté…
Le risque est calculé mais je pense que sur le long terme, nous en sortirons gagnant. Cette intégration de prestations nous rend plus souple et nous permet de mieux maîtriser les coups. Toutes ces années, Pomzed n’a cessé de donner du travail dans la région et par temps durs, force est de constater que l’on doit compter sur ses propres forces. Devenir autonome, nous rend plus libre.