Peut-on pour autant imputer cette mauvaise passe à la seule baisse des investissements publicitaires ? Selon Media Focus, le niveau des dépenses publicitaires pour ce premier semestre est en hausse en Suisse. Or c’est le média presse qui subit de plein fouet la progression du web et applications mobiles. Une mutation structurelle qui n’arrange pas Promoédition dont le business modèle mise sur des magazines privilégiant pour la plupart une diffusion large, peu qualifiée et, pour certains titres, gratuite. Les sites web, mis à part celui de Babymag, datent encore du web 1.0.
La situation de Promoédition est à ce titre intéressante pour le marché de la presse. Le modèle du XXIe reste encore à inventer. Personne n’est épargné, reste encore à savoir si les petits ou les grands éditeurs s’en sortiront le mieux…