Pour le Conseil fédéral, une SSR forte doit être maintenue pour fournir un service public de qualité multilingue et tenant compte de tous les groupes de population. Mais à l’avenir, elle doit améliorer son offre à destination des jeunes qui se tournent vers l’internet.
De la SSR, le Conseil fédéral attend que ses programmes et ses offres en ligne se différencient encore plus nettement des contenus commerciaux. Elle devra se concentrer sur l’information. Pour les radios et télévisions locales financées par la redevance, il s’agira de préciser les dispositions pour exiger des prestations dans le domaine des informations régionales. En outre, la SSR devra renforcer son rôle d’intégration.
Pas d’augmentation de la redevance
Côté financement, les moyens actuels suffisent. La SSR et les chaînes locales sous concession pourront continuer de vivre sur la redevance (1,3 milliard) et les recettes de la publicité (environ 300 millions). Le gouvernement n’a pas voulu d’un modèle dual réservant la redevance à la SSR et la publicité aux médias privés.
Il maintient l’interdiction pour la SSR de faire de la publicité en ligne pour les trois à cinq prochaines années. Elle n’aura pas non plus le droit de se lancer dans les petites annonces et les plateformes de e-commerce.
Nouvelle loi pour tenir compte du Web
A moyen terme, le Conseil fédéral veut une loi sur les médias électroniques. L’arsenal législatif actuel qui se limite à la radio et à la télévision n’est plus adapté à l’époque.