104 000 francs: tel est le salaire médian* des personnes ayant participé à l’étude de HES SUISSE ce printemps. Toutes ces personnes ont suivi des études auprès d’une haute école spécialisée suisse (environ 10% à la HES-SO) et la plupart (98%) d’entre elles sont employées. Plus de la moitié des personnes interrogées occupent une position de cadre, dont 13% de cadre supérieur. Cette étude a été menée par HES SUISSE, l’association faîtière des diplômés des hautes écoles spécialisées auprès e 13 400 personnes.
La finance reste lucrative
La branche de la finance et celle des assurances restent intéressantes du point de vue financier ; le salaire médian y est de 120 000 francs, le plus élevé de toutes les branches. Les industries pharmaceutique et chimique suivent, puis l’administration publique et l’informatique, où le salaire médian dépasse aussi clairement 110 000 francs.
Salaire selon la branche (médian*, par an, en CHF)
Cette année, 70% des personnes interrogées ont bénéficié d’une hausse de salaire. C’est ce que confirme l’évolution générale suite à l’inflation. La plupart de ces augmentations de salaire (plus de 50% des personnes interrogées) vont jusqu’à 5%. La part des personnes n’ayant pas profité d’une hausse de salaire est bien plus faible qu’il y a un an.
La plupart des personnes interrogées sont des cadres
Bien que 70% des personnes ayant participé à l’étude soient âgées de moins de 40 ans, elles sont environ 60% à exercer une fonction de cadre. Elles gagnent entre 106 000 et 140 000 francs par an. Ainsi, les cadres inférieurs, dont le salaire est passé de 101 000 à 106 000 francs depuis la dernière étude, ont de quoi se réjouir. « Cette étude vient confirmer que les diplômées et diplômés des hautes écoles spécialisées jouent un rôle de premier plan dans la société et dans l’économie », salue Toni Schmid, directeur de HES SUISSE.
Forte hausse en Suisse romande
La hausse des salaires depuis la dernière étude en 2021 est particulièrement marquée en Suisse romande. Ainsi, le salaire médian y est de 92 300 francs, ce qui correspond à une hausse de 8,4% par rapport à deux ans auparavant (85 150 francs). En procédant à une analyse par branche, on constate que la branche informatique, avec un salaire médian de 112 000 francs, occupe la tête du classement. Elle est suivie de la finance et des assurances, avec quelque 106 000 francs.
Forte volonté de formation continue
Comme par le passé, l’intérêt pour une formation continue est marqué. Ainsi, 60% des personnes interrogées en prévoient une dans un avenir proche. Les CAS et DAS sont les plus populaires, suivis des cours spécialisés et de leadership. Les MAS, MBA et EMBA, bien plus gourmands en temps, restent eux aussi appréciés. Néanmoins, avec plus de 40%, la part de personnes ne prévoyant pas de formation continue est bien supérieure à celle de 2021 (30%). Enfin, les résultats révèlent que les femmes cherchent plus volontiers à se former que les hommes. Ainsi, seules 37% des femmes indiquent ne pas prévoir de formation continue, contre plus de 42% des hommes.
