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René Engelmann, CREA Genève : Pourquoi le groupe INSEEC U. devient Omnes Education ?

René Engelmann, le groupe INSEEC U., dont fait partie votre école CREA Genève, vient de changer de nom de marque. Or, cela fait déjà deux ans que le groupe a été racheté par le fond d’investissement Cinven. Y avait-il une raison à procéder à se rebranding aujourd’hui ?
Il s’agissait simplement de procéder à une clarification entre la marque du groupe INSEEC et celle de certaines écoles qui portent également cette appellation. Désormais c’est plus clair, la marque ombrelle est Omnes Education. Une entité forte et clairement reliée au monde de l’éducation. De plus, elle est moins marquée territorialement à l’heure de continuer le développement de notre réseau d’écoles dans toute l’Europe.

Dans le communiqué de presse, vous faites mention de développer une plus grande synergie entre les écoles du groupe. De quelle manière ?
Comme la pandémie l’a démontré, le monde de l’éducation est concerné par la mutation digitale. C’est dans cette priorité que nous nous devons de continuer à créer les outils qui nous permettrons de faire évoluer nos méthodes pédagogiques pour l’enseignement de demain. Seule la force d’un groupe permet de créer et de financer de tels développements et de les partager au sein de toutes les écoles qui elles pourront en faire bénéficier toutes les communautés d’élèves… sans oublier les alumni dont la plateforme en préparation sera un outil très puissant de réseautage.

Revenons à CREA Genève, ce « renaming » se verra-t-il dans votre logo ?
Oui, nous allons changer la mention l’INSEEC U. pour Omnes Education.

Au niveau suisse, vous êtes déjà présent à Genève et à Lausanne. Irez-vous plus loin ?
Nous allons poursuivre notre implantation à Lausanne où nous cherchons des locaux. Et bien sûr, notre prochaine étape sera Zurich.

Comment avez-vous traversé l’année 2020 ? 
L’adaptation à la formation à distance n’a pas été un problème pour nos enseignants. La mise en place des e-cours s’est déroulée sans problème car nos professeurs comme nos élèves se sont  parfaitement adaptés. Ensemble, ils ont contribué à transformer cette épreuve en une expérience formatrice pour tous. Nous avons été particulièrement attentifs au coaching des élèves. Au départ, nous pouvions craindre que certains décrochent mais nous n’avons pas assisté de manière significative à des abandons. Cela semble évident avec le recul, mais en mars dernier personne ne pouvait prédire ce qu’un tel exercice à échelle mondiale allait générer sur le moral des étudiants.

La rentrée 2021-22 s’est-elle fait encore à distance ?
Oui, nous sommes revenus au format en présentiel mais, forts de cette expérience, nous avons lancé à la rentrée un bachelor en ligne  en « Marketing et création digitale ».

Combien d’inscriptions avez-vous reçu ?
Nous tablions sur 10 et nous en avons réuni le double. L’autre surprise vient de la provenance des élèves qui sont tous établis en Suisse romande, hors de l’arc lémanique. C’est la preuve que nous pouvons toucher une population différente qui veut se former mais qui n’est pas prête à faire les déplacements. Ce changement de comportement nous ouvre de nouvelles perpectives.

Cette formation est-elle enregistrée et professée de manière libre à travers des modules que l’on découvre en progressant ou avec des enseignements à heures fixes ?
C’est un mix des deux. Et pour créer un esprit d’équipe, nous avons réuni ces participants durant une semaine au début de la formation. Ils ne se verront plus mais pourrons ainsi travailler plus facilement sur les projets communs puisqu’ils se connaissent. C’est un bon compris pour incarner le 100 % numérique. Cette première volée va nous apprendre d’affiner ce concept.

En parlant de changement de comportement, vous avez annulé le CREA Luxury Day 2021 faute de participation suffisante. Croyez-vous que ces formats correspondent encore aux attentes du public ? 
Difficile d’apporter une réponse tranchée. Nous ne sommes pas encore totalement sorti de la pandémie, des conférenciers étrangers ont décliné et le pass sanitaire en rebute certains. Quoi qu’il en soit, nous misons sur 2022 pour revenir à nos événements en présentiels tels que le Digital Day qui aura bien lieu en janvier prochain.

Victoria Marchand

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