Croissance des opérations digitales et de divertissement grâce notamment à d’intéressantes acquisitions
Le développement du chiffre d’affaires de Ringier confirme nettement son orientation stratégique vers la diversification et l’expansion du commerce des médias digitaux. Ce dernier chiffre d’affaires a progressé de 19 pourcent par rapport à l’année précédente. En revanche, dans les activités centrales que représentent les journaux et les magazines, les recettes publicitaires en recul ont influencé le développement de leur chiffre d’affaires.
Le marché des journaux et des magazines affiche un recul moyen des recettes publicitaires de 15 pourcent. La branche imprimerie a dû concéder une diminution substantielle de son volume de travail face à une concurrence européenne acharnée, avec pour handicap supplémentaire la force du franc suisse. La modification du portefeuille commercial de Ringier se reflète dans la structure de son chiffre d’affaires: alors que la part de la chose imprimée est passée de 23 à 21 pourcent du chiffre d’affaires, celle des recettes digitales a grimpé de 10 à 14 pourcent. En l’occurrence, à part le développement dynamique des activités existantes, diverses acquisitions y ont aussi contribué. Avec 28 pourcent et 24 pourcent du chiffre d’affaires global, les recettes des ventes et de la publicité continuent quant même de se tailler la part du lion dans les activités commerciales. Le domaine du divertissement s’est, lui aussi, très bien développé en termes de chiffre d’affaires. Il grandit selon les plans pour devenir l’un des piliers essentiels du portefeuille commercial stratégique de Ringier. Il en va de même du secteur du commerce digital dans lequel ont été lancées de nombreuses nouvelles activités tout en développant celles qui existaient.
Le marché intérieur Suisse
Dans la division Suisse et Allemagne (à part le marché de l’impression), Ringier a pu réaliser un résultat satisfaisant avec un chiffre d’affaires de 610 millions de francs. Environ 65 pourcent de celui-ci a été obtenu en 2011 par les activités centrales traditionnelles que sont les journaux, les magazines, les imprimeries et les portails en ligne.
Dans un environnement concurrentiel difficile, le groupe Blick a nettement dépassé les prévisions. Ce développement réjouissant a pour origine la forte augmentation des annonces du journal gratuit Blick am Abend. Dans le domaine des magazines marqué par un développement stable de son chiffre d’affaires, une partie des bénéfices encore et toujours élevés a pu être utilisé pour de nouveaux suppléments, en particulier pour le lancement très réussi du magazine LandLiebe. On peut attendre à moyen terme des apports très positifs de ces investissements.
En 2011, l’extension des contenus rédactionnels sur plateformes digitales s’est poursuivie. A lui seul, le groupe Blick a élargi son offre d’applis de quatre nouvelles applications. Les onze applis du groupe Blick pris dans leur ensemble ont atteint le chiffre respectable d’un million de téléchargements. Le portail en ligne blick.ch a enregistré plus de 40 millions de visites et 518 millions de pages imprimées (janvier 2012), ce qui en fait incontestablement la plateforme d’infos la plus importante de Suisse. L’e-magazine de la Schweizer Illustrierte est entré dans le palmarès des dix meilleures applis pour iPad du monde.
En Suisse romande aussi, les publications Ringier ont progressé, tout particulièrement L’illustré. De surcroît, depuis l’automne 2011 Ringier Romandie commercialise avec grand succès la fenêtre publicitaire pour la Suisse de la plus grande chaine de télévision privée française, TF1.
E-Commerce en Suisse
Déjà 23 pourcent du chiffre d’affaires suisse ont été réalisé par la division du commerce digital. En été, Ringier a acquis 60 pourcent de la plus importante plateforme suisse d’achats groupés, deindeal.ch. En février, à travers Scout24, Ringier a pris une participation stratégique dans le portail suisse d’emplois no 1, jobs.ch. Scout24 Suisse en détient dorénavant 15 pourcent. Enfin, en mai, le nouvel e-shop de Qualipet Digital AG a été mis en ligne avec plus de dix mille produits.
Les secteurs commerciaux relevant du divertissement se développent eux aussi de façon positive: ainsi, Ticketcorner a vu son chiffre d’affaires et ses bénéfices augmenter, tandis que l’entreprise de commercialisation sportive InfrontRingier s’est assurée, entre autres, les droits de marketing et de sport de la Super-League de football, du sport cycliste suisse, et évalue la candidature de la Suisse pour les Jeux olympiques d’hiver 2022.