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Ringier Advertising a fait analyser ses sites pour réduire l’impact en CO2 de la publicité numérique

Ringier Advertising est la première régie suisse à avoir conclu un partenariat avec Scope3, un spécialiste de la réduction des émissions de CO₂ dans les domaines des médias et de la publicité, afin de mesurer et de réduire les émissions de CO₂ de ses éditeurs numériques. Cette analyse a permis d’atteindre cet objectif et les chaînes d’approvisionnement en publicité des éditeurs numériques tels que Blick, Handelszeitung et cash.ch.

Comment calcule-t-on l’impact énergétique ?
Un élément central de ce processus a été l’évaluation des fichiers ads.txt (Authorized Digital Sellers) disponibles sur les sites web des éditeurs. Ces fichiers fournissent des informations transparentes sur les canaux par lesquels l’inventaire peut être obtenu.

Ces fichiers permettent d’identifier les vendeurs directs et les intermédiaires impliqués dans la diffusion des annonces. Ce qui réduit la fraude publicitaire en éliminant les acteurs non autorisés et garantit que les annonces sont achetées et diffusées via des canaux vérifiés.

Dans le cadre de la mesure de l’impact environnemental, ces fichiers fournissent une vision claire de la chaîne logistique publicitaire : nombre d’intermédiaires (plus une publicité passe par de nombreux partenaires avant d’atteindre l’utilisateur final, plus la consommation énergétique et les émissions augmentent) et chemins de diffusion. Résultat, en analysant ces fichiers, il est possible d’identifier et d’éliminer les intermédiaires inutiles ou énergivores, réduisant ainsi l’empreinte carbone.

Scope3 utilise les données des ads.txt pour vérifier l’efficacité des chemins d’enchères publicitaires. Cet outil propose alors des alternatives plus écologiques en favorisant des transactions plus directes entre les annonceurs et les éditeurs ce qui évite le gaspillage énergétique lié aux enchères inutiles et aux appels serveurs superflus.

Qu’en penser  ?
La question de l’impact écologique va devenir fondamentale pour les entreprises avant souscrit à des chartes RSE. Toute opération digitale provoque une consommation électrique. Avec l’IA, cette question devient plus concrète. De nombreuses régies publicitaires ont construit des modèles d’analyse. Ce qui est intéressant ici c’est que c’est l’éditeur qui s’empare de cette question. Ce ne sera pas le dernier.

 

 

Victoria Marchand

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