Swisscom, comme bon nombre d’entreprises suisses et internationales, va changer les couleurs de son logo pour coller à l’actualité LGBTIQ durant le mois de juin, celui des Marches des fiertés.
A cette occasion, cet opérateur a ouvert une page sur son site nommée « Diversité ». L’occasion de parler du réseau LGBTIQ* Proud@Swisscom qui dispose d’une plateforme en interne et en externe. Et de promettre que « la discrimination et l’exclusion fondées sur le genre, l’identité de genre ou l’orientation sexuelle n’ont pas leur place dans l’entreprise. » Un positionnement complété par des vidéos mettant en avant le comédien stand upper Edwins Quest et le responsable du contenu sur TikTok au sein de Swisscom Sami Loft.
Rainbow-washing ?
On connaît le Greenwashing, en ira-t-il de même avec la discrimination sexuelle ? La réponse ne vient pas du côté des entreprises qui cherchent de plus en plus à mettre en avant des valeurs qui touchent tout ou partie de leurs clientèles. Le rejet de cette floraison d’arc-en-ciel vient des mêmes organisateurs de ces LGBTIQ Prides. Ainsi, en Suisse romande, du 24 au 26 cette parade se tiendra à Bulle, alors que le 2 juillet à Lausanne il y aura une Pride de Nuit lancée par des organisateurs qui rejettent la récupération de la question de genre par les entreprises. Un mouvement de rejet contre le Rainbow-washing qui, selon leurs propos, à transformé les Prides en un événement commercial.