Cette restructuration va engendrer par ailleurs une réflexion sur l’offre future du Temps. « Dorénavant, nous devrons répondre aux nouvelles formes de consommations des médias. C’est la marché qui va décider. » A ce stade, Valérie Boagno s’est toutefois refusée à se prononcer sur une option exclusivement digitale qui sonnerait la fin de la version print.
Rappelant que ce titre est le premier en Suisse à avoir installé un paywall sur son site, Valérie Boagno estime que cette option a été bénéfique pour le titre.
Toutefois, les revenus digitaux n’auront pas permis à endiguer la baisse des recettes publicitaires due principalement à deux facteurs concomitants : le développement de la publicité digitale et la crise qui a été fortement touché les secteurs bancaires et horlogers, principaux annonceurs du titre.