Cominmag.ch

Un référendum est lancé contre l’interdiction de l’affichage commercial en Ville de Genève

Les partis politiques Le Centre, MCG, PLR, UDC et Vert’libéraux de la Ville de Genève, soutenus par les milieux économiques cantonaux et les faîtières de la communication, ont décidé de lancer un référendum contre la fin de l’affichage publicitaire en Ville de Genève. Ensemble, ils récolteront les signatures nécessaires afin que les Genevois puissent s’exprimer à ce sujet.

Contexte politique
Lors de sa session de mars, le Conseil municipal a validé le règlement d’application de l’initiative « Genève, zéro pub, Libérons nos rues de la publicité commerciale ! », lancée en 2019 par un collectif de gauche (Réseau Objection Croissance Genève, Genève libérée de l’invasion publicitaire, Collectif Genève Sans Publicité, Quartiers Collaboratifs). Les cinq partis du centre et de la droite de la Ville de Genève se sont réunis pour constituer un Comité référendaire unique et fort, afin de combattre l’interdiction de la publicité sur les panneaux d’affichage en Ville de Genève.

Ce dernier déplore que les partis de gauche (Parti socialiste, Verts et EAG) entravent à la liberté de commerce en stigmatisant un support de communication vital pour de nombreuses petites et moyennes entreprises locales. Et créent de ce fait  une situation de concurrence déloyale qui menace directement de nombreux emplois, notamment dans le milieu de la communication comme auprès d’annonceurs. « Cette vision d’un autre temps des initiants, qui proposent une censure pure et dure de toute affiche à caractère publicitaire en Ville de Genève – y compris sur le domaine privé visible du domaine public – est inacceptable », relève Carmelo Laganà, président du Comité référendaire et du parti Le Centre, Ville de Genève.

Pertes financières
Autre point soulevé par les auteurs du référendum concerne l’aspect économique. En effet l’initiative « zéro pub » créerait un trou de plusieurs millions de francs dans les caisses publiques – entre 6 à 8 millions selon les estimations, alors que la situation économique et financière de la Ville de Genève est des plus difficiles. Avec la pandémie, les besoins des entreprises locales et de prestations sociales sont au plus fort. « C’est maintenant qu’il faut les soutenir. Il n’est donc pas responsable de priver les autorités d’un revenu non-négligeable, conclut ce président »

 

Quitter la version mobile