20 minutes Friday met fin à sa version papier pour devenir un pure player
Afin de renforcer la présence en ligne de 20 minutes Friday, la version numérique du magazine a été entièrement remaniée au printemps 2018 sous la forme d’un portail lifestyle. Cette mesure a permis d’intensifier de manière significative l’interaction avec les lectrices et les lecteurs, et d’augmenter considérablement le nombre d’utilisateurs quotidiens aussi bien en Suisse romande qu’en Suisse alémanique (Net-Metrix-Profile 2019-1 vs. 2018-1).
Si le secteur en ligne connaît une croissance constante, la version imprimée de 20 minutes Friday accumule les pertes en raison du recul persistant des recettes publicitaires. Afin de pouvoir concentrer toutes les énergies sur le développement numérique, la version imprimée du magazine Friday sera arrêtée à la fin de cette année dans ses deux déclinaisons linguistiques. À partir du 1er janvier 2020, 20 minutes Friday sera positionné comme une marque purement numérique en Suisse romande et en Suisse alémanique. Il n’abandonnera pas pour autant ses thèmes de prédilection, à savoir la mode, la beauté, le divertissement et la société. Son offre diversifiée sera enrichie de nouvelles fonctions et de contenus vidéo et événementiels.
«Face à la progression constante des chiffres d’utilisateurs dans le secteur en ligne, le développement de notre présence numérique et sur les réseaux sociaux est une conséquence logique», indique Christina Duss, co-rédactrice en cheffe du 20 minutes Friday. «Notre magazine papier tire sa révérence après onze années d’existence. Néanmoins, nous serons très heureux de pouvoir, dès l’année prochaine, nous concentrer entièrement sur sa version en ligne et ainsi offrir à nos lectrices et à nos lecteurs des récits et des contenus vidéo encore plus actuels», ajoute Marc-André Capeder, co-rédacteur en chef de 20 minutes Friday.
L’arrêt de la version imprimée du 20 minutes Friday affectera au total cinq employés fixes en Suisse alémanique et en Suisse romande. Il entraînera aussi la baisse du taux d’occupation de certains employés. Les collaborateurs concernés seront soutenus par le biais d’un plan social.
