Portes ouvertes à l'espace coworking "La Muse"
Lundi 24 janvier, la Muse ouvre ses portes. Toute personne intéressée à faire l’expérience du coworking est la bienvenue dès 9h00 le matin. Autre événement de la journée à ne pas manquer, le mythique pique-nique du lundi, de midi à 14h00, qui a déjà rassemblé plus de 400 personnes en un an. Exceptionnellement, ce lundi, le Conseiller d’Etat Pierre-François Unger y participe pour rencontrer des porteurs de projet.
Cinquante coworkers ont déjà été accueillis à la Muse en un an. Ce succès dépasse toutes les prévisions. Pour Edith, indépendante dans la communication qui vient travailler à la Muse deux fois par semaine, « le coworking est plus qu’un lieu, c’est aussi une bouffée d’air et d’énergie ». Pour Shaban, jeune entrepreneur dans les jeux vidéos en ligne « c’est un espace de travail unique où je trouve un esprit de partage et d’entraide, des conseils et une écoute bienveillante». Pour Laurence : « La Muse m’offre un réseau de contacts qu’il m’aurait fallu des mois à construire, grâce au pique-nique du lundi notamment qui est un véritable accélérateur de projets ».
Actuellement, 33 coworkers sont actifs, en mode nomade, fixe ou avec une carte d’abonnement, et ce dès 25 CHF la journée ou dès 250 CHF par mois. Avant de devenir coworker, il est important de faire l’expérience du lieu, soit le lundi lors du pique-nique, soit tous les premiers lundis du mois, lors d’un Jelly, entendez une journée « portes ouvertes ».
La Muse, premier espace coworking à Genève, est un projet soutenu par l’Etat de Genève intéressé à comprendre les avant-postes de l’économie. Cet espace répond à l’accroissement rapide du nombre de travailleurs indépendants à la recherche d’une nouvelle façon de se mettre en lien. Le travail collaboratif et en réseau est un mouvement de fond. Le coworking existe déjà dans plus de 30 pays.
La Muse est aussi un lieu de réflexion qui accueille une dizaine de groupes d’émergence sur des thèmes aussi variés que femmes et entrepreneuriat, créativité, ou diversité. Dans le but de mieux comprendre la mutation économique, la Muse est observée par un comité scientifique international d’une quinzaine de personnalités. Plusieurs études ont été réalisées et un dossier de quatre articles signés par les membres de ce comité a été publié par la Revue Economique et Sociale sur le thème de la créativité, en 2010.