Mars s’affirme comme un excellent mois pour les investissements publicitaires
Le marché publicitaire «classique» enregistre en mars une pression publicitaire brute de 350,4 millions de francs, ce qui correspond à une augmentation de 33,9% par rapport au mois précédent. Par rapport au même mois de l’année dernière, on observe toutefois une légère baisse de 1,2%.
Le marché publicitaire confirme que l’impact des fêtes de Pâques joue un rôle pour les annonceurs. Force est de constater que 2024 commence en-dessous de 2023.
Analyse secteurs par secteurs
Le cinéma connait une hausse de 31% par rapport à l’année précédente, tandis que la presse affiche un recul de 11%. Le marché de la télévision est resté quasiment stable avec une augmentation de 1%. La radio (+4%) et la publicité Out-of-Home (+10%) enregistrent également une hausse par rapport à l’année précédente.
A noter que les données pour Livesystems ne sont actuellement disponibles que pour l’année 2024. Sans Livesystems, l’augmentation dans le secteur Out-of-Home est de 1,1%, tandis que le marché publicitaire «classique» recule quant à lui de 2,9%.
Au mois de mars également, la publicité sur les moteurs de recherche occupe la première place dans le domaine de la publicité en ligne avec une part de 64,6%. Par rapport à l’année précédente, on remarque toutefois un recul de 28%, qui peut être attribué à une mise à jour de Google au mois de mars. Les annonces Display prennent la deuxième place avec 27,3%, suivies par YouTube avec 8,3%.
À partir de 2024, l’institut Media Focus présentera séparément le marché publicitaire classique et les canaux numériques (Search, YouTube, Display) afin de garantir une meilleure comparabilité avec l’année précédente. La volatilité de la saisie dans le domaine en ligne, due à des influences externes telles que des adaptations de la part de Google, peut entraîner des fluctuations plus importantes au cours de l’année. Dans le domaine Search en particulier, de nombreuses adaptations et modifications ont été apportées par Google au cours du dernier semestre, ce qui rend difficile la comparaison des dépenses publicitaires brutes avec l’année précédente.
Analyse par branches
Le marché publicitaire «classique» enregistre un recul de 1,2% en mars, bien que des secteurs comme Nettoyage (+200,3%), Énergie (+141,6%), Produits tabagiques (+52,5%) et Loisirs, gastronomie et tourisme (+31,7%), ainsi que Pharmacie et santé (+22,1%), aient en partie fortement progressé par rapport à l’année précédente.
11 secteurs en baissee
Le recul de 1,2% s’explique par la réduction de la pression publicitaire de 11 secteurs. On retrouve notamment les secteurs Transports en commun (-30,9%), Numérique et ménages (-28,0%), Manifestations (-15.8%) et Finances (-15,5%).