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#Interview de Sandro Mesquita à l’occasion de son entrée en fonction à la tête du GIMS

Aujourd’hui vous entrez en fonction en tant que ledirecteur du Geneva International Motor Show (GIMS). L’édition 2020 qui n’a pu malheureusement voir le jour avait été totalement repensée mais jamais testée. Allez-vous reprendre ces pistes de travail où arrivez-vous avec un nouveau projet ? 
On ne modifie pas une stratégie qui va dans la bonne direction. Le projet 2020 est le point de départ du renouveau de ce salon. Changer tout le temps est contre-productif, mon intention est de travailler dans la continuité mais en adaptant la prochaine édition au contexte 2021 qui tiendra compte de la situation sanitaire et économique de 2020.

On aurait pu imaginer que le modèle de l’exposition réunissant des milliers de personnes aurait pu avoir du mal à perdurer notamment suite à la généralisation des outils de visioconférences ou de streaming qui se sont généralisés durant la pandémie actuelle. Or, des marques horlogères ont annoncé qu’elles revenaient à Genève pour recréer un nouveau salon. Cela a dû vous rassurer ? 
Si j’ai accepté la direction du GIMS c’est que je crois dans l’importance de ce type d’événement. Certes, on peut découvrir des modèles sur des sites ou sur les réseaux sociaux mais on n’achète pas une voiture en un clic. On veut la voir, l’essayer. Ce qui revient à dire que rien ne remplace l’expérience.

Les marques automobiles réservent de plus en plus leurs primeurs technologiques au CES de Las Vegas et dans les grands rendez-vous mondiaux, elles ne déplacement plus avec toute leur flotte. Comment passer d’un modèle construit sur l’occupation de mètres carrés à celui de visites expérientielles inoubliables ? 
C’est là que le digital a toute sa pertinence pour autant que l’on soit présent avant, pendant et après le salon. On doit développer des supports qui  ne soient pas des gadgets et qui permettent de tenir informés toutes les personnes qui s’intéressent à l’automobile tout au long de l’année. Le salon doit devenir le rendez-vous « dans la vie réelle » de cette communauté.

A titre personnel, prendre la tête du GIMS dans le contexte actuel c’est une folie ou un beau défi ?
J’aime les défis. Lorsque j’ai ouvert l’agence MetaDesign a Genève, j’ai démarré sans clients. Dans le cas du GIMS, j’aurais pu me rétracter suite à son annulation mais on ne peut plus regarder la situation à l’aune d’une seule entreprise. Certes ce report aura des implications financières sur la prochaine édition du GIMS mais tous les patrons dans tous les secteurs de l’économie sont dans la même situation. Cette crise va nous obliger à nous réinventer. Maintenant nous n’avons plus d’excuse pour reporter le changement.

Victoria Marchand

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