A l’occasion de la Journée suisse du digital, du 2 septembre 2019 à Bâle, le président de la Confédération Ueli Maurer a présenté la Suisse comme un pays engagé dans un processus de développement dynamique tout en reconnaissant que si notre pays voulait jouer un rôle majeur, il se devait d’y consacrer plus d’efforts et de ressources. D’où l’importance de rester le pays le plus sur du monde,, notamment en matière de cybersécurité.
En sa qualité de cheffe du département de la communication, Mme Sommaruga a quant à elle évoqué les défis posés aux médias par le processus de digitalisation. Si les algorithmes dictent toujours plus les contenus que nous lisons, cela va poser un réel problème à notre démocratie directe, a-t-elle déclaré. Les régions sont tributaires de comptes-rendus journalistiques pertinents, faute de quoi le débat démocratique est mis à mal. Les journaux régionaux peinent toutefois à financer leur offre, face à des géants numériques toujours plus gros qui aspirent à eux toute la manne publicitaire.
Hormis les conseillers fédéraux sont intervenus d’autres orateurs au sujet des chances et des risques de l’intelligence artificielle: le professeur de philosophie Luciano Floridi d’Oxford, le directeur de la firme Mozilla Michell Baker, la secrétaire d’Etat à la formation, Martina Hirayama et Martin Vetterli, président de l’EPFL. Comme des jeunes de toutes les régions du pays qui ont partagé les résultats d’une étude sur la vision du numérique par les Millennials.
Après les discours officiels, la journée du 3 septembre sera le lieu de nombreuses démonstrations d’innovations digitales dans les principales villes suisse : le programme