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Février confirme la croissance des investissements publicitaires par rapport à 2023

Avec une augmentation de 3% par rapport à l’an dernier, le marché publicitaire «classique» enregistre en février une pression publicitaire brute de 260,4 millions de francs. Toutefois, février reste en dessous par  4,7% par rapport au mois de janvier précédent.

L’Out-of-home (+13%) et la radio (+10%) ont enregistré une augmentation vs 2023, la presse et la télévision restent stables. Le cinéma est actuellement en baisse de 30%. Or ce chiffre n’est pas encore définitif, car toutes les semaines de février n’ont pas encore été livrées.

Il est toutefois essentiel de rappeler que les données pour les Livesystems (DOOH) ne sont actuellement disponibles que pour l’année 2024. Sans ce canal, l’augmentation dans le secteur Out-of-Home est de 3,8%, ce qui ramènerait la croissance du marché publicitaire classique à 1,1%.

Les secteurs qui ont le plus et le moins communiqués
L’augmentation de février est due à l’évolution positive de 11 secteurs. Le secteur Transports en commun enregistre la plus nette augmentation en pourcentage par rapport à l’année précédente, avec 103,4%. De même, les secteurs Nettoyage (+68,4%), Produits tabagiques (+63,3%), Médias (+44,7%), Pharmacie et santé (+37,8%) ainsi que Loisirs, gastronomie et tourisme (+36,5) ont connu des hausses supérieures à 30%.

Au total, dix secteurs ont connu une baisse par rapport à l’année précédente. La plus grande réduction en pourcentage peut être mesurée dans le domaine Finances (-28,7%), suivi de près par les secteurs Numérique et ménage (-27,5%) et Besoins personnels (-21,7%). D’autres baisses sont également visibles dans les secteurs Commerce de détail (-13,5%), Mode et sport (-9,0%), Initiatives et campagnes (-8,1%), Services (-7,6%), Cosmétiques et soins corporels (-3,3%) ainsi que Télécommunications (-2,6%) et Boissons (-0,9%).

Classement des secteurs: comparaison canaux classiques vs numériques
Depuis le début de l’année 2024, Media Focus présente séparément le marché publicitaire classique et les canaux numériques (Search, YouTube, Display) afin de garantir une meilleure comparabilité avec l’année précédente. La volatilité de la saisie dans le domaine en ligne, due à des influences externes telles que des adaptations de la part de Google, peut entraîner des fluctuations plus importantes au cours de l’année. Dans le domaine Search en particulier, de nombreuses adaptations et modifications ont été apportées par Google au cours du dernier semestre, ce qui rend difficile la comparaison des dépenses publicitaires brutes avec l’année précédente.

En février, la publicité sur les moteurs de recherche occupe la plus grande part avec 72%, suivie de Display (21%) et de YouTube (7%).

Victoria Marchand

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